Le Maroc commémore aujourd’hui (samedi 16 mai 2020), le 17ème anniversaire des attentats terroristes qui ont frappé Casablanca en 2003 faisant une quarantaine de morts et une centaine de blessés.
Ces attentats avaient ciblé un hôtel et un restaurant accueillant des clients étrangers, le bâtiment de l’alliance israélite, le cimetière juif de la ville ainsi que le consulat de Belgique.
Face au terrorisme
Après le 16 mai 2003, le Maroc a été secoué par plusieurs autres attentats terroristes.Le 11 mars 2007, Abdelfettah Raydi, 24 ans, originaires du bidonville Thomas à Sidi Moumen, s’est fait exploser dans un cybercafé de son quartier, faisant quatre blessés. Au mois d’avril de la même année, un attentat-suicide a eu lieu à Hay Al Farah, à Casablanca, faisant 5 morts, un policier et les 4 kamikazes, ainsi que 19 autres blessés. Le 14 avril 2007, deux frères se font exploser à deux mètres de l’entrée principale du consulat des États-Unis, au boulevard Moulay Youssef de Casablanca. Le Maroc s’est trouvé à nouveau secoué par un attentat terroriste le 28 avril 2011 au café Argana, sur la place Jamaa El Fna à Marrakech, faisant 17 morts et 21 blessés, dont de nombreux étrangers. Sans oublier l’assassinat des deux touristes scandinaves dans la région d’Imlil en décembre 2018.
Le Maroc adopte une stratégie multidimensionnelle
Aujourd’hui, l’expérience du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme est saluée au niveau régional, continent et international. En effet, le Royaume et dans le cadre de la vision royale, a mis en place une politique de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Cette politique, en plus d’être proactive, est basée sur la promotion d’un Islam modéré et de juste milieu.
LR