57è session de la CEA | Mezzour présente l’expérience des zones d’accélération industrielle

57è session de la CEA | Mezzour présente l’expérience des zones d’accélération industrielle

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Riyad Mezzour, a présenté, mardi devant la 57ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique à Addis-Abeba, l’expérience de création des zones d’accélération industrielles (ZAE) au Maroc.

Intervenant lors d’une table ronde sur les zones économiques spéciales en Afrique dans le cadre de cette session dont le Maroc assure la présidence, M. Mezzour a mis en avant les facteurs qui ont permis la réussite de cette expérience dont les infrastructures de qualité et la délégation de la gestion de ces zones à leurs développeurs.

La réussite des zones économiques spéciales repose sur la délégation complète de l’autorité étatique au développeur de la zone, a relevé le ministre, expliquant que celui-ci est chargé d’autoriser les constructions et les activités économiques, avec des règles strictes à respecter.

Cette approche vise, selon lui, à limiter les risques de corruption qui constitue un obstacle majeur à l’attraction d’investisseurs de classe mondiale, et à rassurer les investisseurs internationaux.

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L’infrastructure est un facteur clé de succès de ces zones, a-t-il enchaîné, faisant remarquer que les entreprises industrielles ont des besoins considérables en électricité et en eau.

Il a dans ce sens cité l’exemple d’une usine récemment implantée au Maroc qui consomme autant d’électricité qu’une ville de 500.000 habitants et autant d’eau qu’une ville de 100.000 habitants.

M. Mezzour a par ailleurs indiqué que son département consacre 40% de son budget au développement des infrastructures industrielles, incluant l’accès aux réseaux électriques, à l’eau et au traitement des eaux usées, notant que cette approche vise à garantir que les besoins des industriels soient couverts sans que les investisseurs aient à financer eux-mêmes ces équipements essentiels.

Le ministre a en outre affirmé qu’une zone économique spéciale exige des industries exportatrices, estimant qu’au moins 80% de l’activité dans ces zones doit être tournée vers l’export.

Il a également évoqué l’importance d’une connexion Internet de qualité qui est également essentielle pour les entreprises opérant dans ces zones.

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Les autres intervenants à cette table ronde ont mis en avant la réussite de l’expérience marocaine relatives à la mise en place de ZAE grâce aux différentes mesures prises notamment en matière d’infrastructures.

Ils ont, dans ce sens, relevé que cette expérience peut servir de modèle pour les pays africains désirant mettre en place des zones économiques spéciales.

Le Maroc a été élu à l’unanimité à la présidence de la 57ème session de la CEA de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.

A rappeler que le Royaume accueillera en mars 2026 la 58ème session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances.

LR/MAP

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