La 8ème édition du Salon international de l’Agriculture du Maroc (SIAM), qui s’est tenue du 24 au 28 avril à Meknès, a réussi à attirer un nombre record de visiteurs (près de 720 mille personnes) durant les cinq jours de l’événement, selon les organisateurs. Un chiffre qui dépasse donc largement les prévisions des initiateurs qui annonçaient quelque 600.000 visiteurs. Une forte présence étrangère a marqué cette édition, laquelle s’est distinguée par une présence renforcée des exposants.
En effet, plus d’un millier d’exposants a participé à cet événement, contre 920 l’année dernière. Quant à la superficie de l’exposition couverte, elle est passée de 70.000 à 80.000 m2. Le Salon, qui s’étendait sur 10 hectares, a été placé cette année sous le thème «Le commerce agricole» qui est au cœur des préoccupations des opérateurs du domaine agricole.
Cette thématique est étroitement liée à la nécessité d’améliorer la productivité et la compétitivité des produits.
Par ailleurs, les pôles ont connu une dynamique commerciale, notamment le Pôle des Produits du terroir, le Pôle des Produits fertilisants et le Pôle Machinisme. Parmi les pôles qui ont réussi à drainer une affluence record, il y a celui réservé aux associations et aux coopératives agricoles, dont le nombre a totalisé cette année 175 exposants. Le pavillon des Produits du terroir labellisés aurait même réalisé un chiffre d’affaires important. Certains stands ont épuisé leurs stocks dès le troisième jour du Salon. C’est le cas, par exemple, des coopératives des dattes, des amandes ou encore du fromage camelin.
Autre pôle qui a également connu une dynamique, celui des engrais, des systèmes d’irrigation et des fertilisants où beaucoup de contacts et de rendez-vous auraient été pris. La superficie du Salon a été répartie entre neuf Pôles thématiques, à savoir les pavillons «International»,
«Produits du terroir», «Elevage», «Agrofournitures», «Régions», «Institutionnels», «Nature et environnement» et «Machinisme». Notons enfin que l’événement a été marqué cette année par la signature de nouvelles conventions qui portent sur le développement durable et l’échange d’expertises, notamment en matière de technologie agricole.