A ce jour, 133 cas du variant Omicron ont été détectés en France, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement, alors que le pays fait face à une 5ème vague fulgurante de l’épidémie de Covid-19.
« Il y a une préoccupation très forte partout dans le monde vis-à-vis du variant Omicron, dont il semble établi qu’il est encore plus contagieux que ne l’est le variant Delta », a indiqué Gabriel Attal sur franceinfo, évoquant « plus de 10.000 séquençages effectués en France par semaine ».
« On séquence beaucoup, on crible l’essentiel des cas positifs détectés en France », a poursuivi le porte-parole.
« En réalité, on a un tamis qui est assez serré », a-t-il assuré tout en admettant qu’il y a « probablement » plus de cas de ce variant que ceux qui sont actuellement identifiés.
« Nous avons eu en France une politique qui a consisté à retarder au maximum l’arrivée de ce variant sur notre sol le temps que la campagne de vaccination prenne son envol », a indiqué Gabriel Attal.
Prié de dire si l’exécutif compte imposer prochainement de nouvelles restrictions face à la crainte du variant Omicron, le porte-parole du gouvernement a déclaré qu’il « n’est pas prévu de changer les règles » d’ici Noël sur le territoire français.
Lundi, le Conseil scientifique, une instance consultative indépendante chargée d’éclairer la décision publique pour lutter contre la pandémie de Covid-19 en France, a alerté sur le risque d’une croissance rapide du variant Omicron dans le pays.
Le variant Omicron, qui semble se répandre « extrêmement rapidement », pourrait connaître « une croissance rapide en France » et son impact se faire sentir « dans les semaines qui viennent », a indiqué le Conseil scientifique dans un avis.
Face à cette propagation rapide du variant Omicron, l’instance consultative a recommandé d' »éviter, dans les semaines qui viennent, l’apparition de clusters géants qui accéléreraient cette dynamique ».
Selon le Conseil, « un renforcement même léger des gestes barrières, du télétravail ainsi qu’une réduction des contacts peuvent avoir un impact sanitaire très important ». Un effort collectif qui « réduirait le risque de devoir mettre en œuvre des mesures plus contraignantes plus tard ».
La France est confrontée à une cinquième vague de l’épidémie du Coronavirus très virulente. Pour y faire face, le gouvernement français a décidé le renforcement des mesures de lutte contre le Covid-19.
Il s’agit notamment du rétablissement du port du masque obligatoire partout en intérieur dans les lieux recevant du public, y compris dans les lieux où le pass sanitaire est réclamé, de l’ouverture de la dose de rappel à tous les adultes dès 5 mois après leur dernière injection, de la désactivation du pass sanitaire 7 mois après la dernière dose reçue, et du raccourcissement de la validité du test anti-Covid pour les non-vaccinés de 72 heures à 24 heures.
LR/MAP