La plus grande centrale solaire CSP au monde est à Ouarzazate. Ainsi, ACWA Power Ouarzazatea adjugé, le lundi 29 avril, un contrat EPC au consortium espagnol, composé d’Acciona, Sener et TSK, pour construire la Centrale de Production Indépendante (IPP) à énergie solaire concentrée (CSP) à capteurs cylindro-paraboliques de 160 MWe de Ouarzazate au Maroc. Le constructeur EPC a commencé l’ingénierie et les achats, conformément à un ordre de service restreint. Le développement du projet fera appel de manière significative à des entreprises localisées au Maroc.
ACWA Power Ouarzazate est une société détenue par la société saoudienne ACWA Power, l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen) et les sociétés espagnoles Aries et TSK. La centrale CSP 160 MWe de Ouarzazate qui dispose de 3 heures de stockage thermique est aujourd’hui la plus grande centrale CSP à capteurs cylindro-paraboliques au monde. Le projet est situé dans la province de Ouarzazate, région de Souss-Massa-Draa, à environ 200 km au sud de Marrakech.
Paddy Padmanathan, président-directeur général de ACWA Power a déclaré: «L’adjudication du contrat EPC est en ligne avec notre planning de développement et devrait nous permettre de respecter l’objectif d’une mise en marche commerciale de la centrale au cours de la seconde moitié de 2015». L’exploitation et la maintenance seront prises en charge par la société NOMAC, filiale d’ACWA Power. Masen achètera l’électricité produite selon les termes de l’accord d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans, signé le 19 novembre 2012.
La centrale CSP de Ouarzazate de 160 MW est un IPP qui sera développé suivant un mode type «BOOT» (Build, Own, Operate and Transfer). Elle est la première d’une série de centrales lancées par Masen et qui seront développées sur le site de Ouarzazate pour une capacité totale de 500 MW et utilisant différentes technologies d’énergies solaires. A préciser que le Maroc dispose de ressources énergétiques renouvelables importantes qui offrent des alternatives durables aux énergies conventionnelles d’origines fossiles, dont dépend actuellement le pays. Avec la technologie CSP utilisée, le projet permettra de réaliser avec une «approche écologique» des économies d’environ 470.000 tonnes de CO2 équivalent par année de fonctionnement.