Les vaccins sont actuellement le meilleur moyen disponible pour lutter contre le coronavirus et ses différents variants, notamment « Omicron« , a affirmé le directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi.
Le variant « Omicron » se caractérise par l’émergence de multiples mutations, qui, malgré leur grand nombre, peuvent ne pas affecter la létalité du virus, mais sa vitesse de propagation élevée peut vauser un grand nombre de personnes affectées, ce qui exposerait le système de santé à « d’énormes pressions« , a indiqué M. Ibrahimi qui était jeudi l’invité de M24, la chaîne d’information en continu de la MAP.
Face à cette situation, la vaccination et les mesures préventives, dont le port correct d’un masque de protection et la distanciation physique, restent parmi les armes les plus marquantes pour faire face à ces variants, notamment « Omicron« , a soutenu le Pr. Ibrahimi.
Et de noter que ces mesures, qui ont prouvé énormément leur efficacité dans la lutte contre la Covid-19, sont à la disposition de tout le monde, alors même que l’État a veillé à fournir les doses de vaccins en grande quantité, appelant à adhérer à la campagne de vaccination, en particulier pour la troisième dose de rappel.
Sur un autre registre, l’expert a souligné qu’une grande partie des personnes qui ont contracté le virus, développeront des symptômes qui peuvent les accompagner pendant une longue période, parmi lesquelles, une extrême fatigue, la perte de l’odorat, du goût, de la concentration et des troubles de la mémoire, entre autres.
Ces symptômes, a-t-il conclu, représentent ce qui est appelé la « Covid à long terme« , appelant les citoyens à ne pas prendre le risque d’être infectés par ce virus et ses symptômes à long terme et à affluer vers les centres de vaccination.
LR/MAP