L’Union européenne a décidé, mardi, d’accentuer ses sanctions contre la Russie dans le contexte du conflit qui l’oppose à l’Ukraine.
L’UE a ainsi décidé une interdiction totale de toute transaction avec certaines entreprises d’État russes dans différents secteurs. Elle a également décrété une interdiction d’importation des produits sidérurgiques actuellement soumis à des mesures de sauvegarde de l’UE, s’élevant à environ 3,3 milliards d’euros de pertes de recettes d’exportation pour la Russie.
Bruxelles a également décidé une interdiction de grande ampleur des nouveaux investissements dans le secteur énergétique russe, avec des exceptions limitées pour l’énergie nucléaire civile et le transport de certains produits énergétiques vers l’UE.
Elle a aussi imposé une interdiction d’exportation de l’UE sur les produits de luxe (par exemple, les voitures de luxe, les bijoux, etc.).
En outre, la liste des personnes et entités sanctionnées a été encore allongée pour inclure davantage d’oligarques et d’élites commerciales liées au Kremlin, ainsi que des entreprises actives dans les domaines militaire et de la défense.
Les vingt sept ont également décidé une interdiction de la notation de la Russie et des entreprises russes par les agences de notation de crédit de l’UE et de la fourniture de services de notation aux clients russes, ce qui leur ferait perdre l’accès aux marchés financiers de l’UE.
En matière de commerce international, l’UE, ainsi que d’autres membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont convenu de refuser aux produits et services russes le traitement de la nation la plus favorisée sur les marchés de l’UE. Cette mesure suspendra les avantages importants dont bénéficie la Russie en tant que membre de l’OMC.
LR/AFP