La demande intérieure aurait connu une sensible décélération au premier trimestre 2022, par rapport à 2021, mais serait restée le principal support de l’activité, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
L’essentiel de sa croissance aurait été attribuable à la progression de 5,3% de la consommation des administrations publiques, en ligne avec le renforcement des dépenses de fonctionnement, explique le HCP qui vient de publier une note de conjoncture faisant état de la situation des principaux indicateurs économiques observés pour le quatrième trimestre 2021, estimés pour le premier trimestre 2022 et relatant les prévisions pour le deuxième trimestre.
En revanche, le rythme de croissance de la consommation des ménages se serait sensiblement réduit, atteignant +0,8% au premier trimestre 2022, au lieu de 1,5% au cours de la même période de l’année passée
Le repli des revenus agricoles aurait pesé sur les dépenses des ménages dans un contexte d’accentuation des pressions inflationnistes, précise la même source, relevant que l’investissement productif aurait, pour sa part, augmenté de 2,9%, en variation annuelle, dans un contexte de modération des investissements en construction.
LR/MAP