Sahara : Désordre téléguidé

 

Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, accuse des parties étrangères de fomenter les graves troubles enregistrés ces derniers jours dans les provinces du sud et affirme en détenir les preuves.

Sahara Mohand Laenser

Les actes de violence dans les provinces du sud ont fait 150 blessés parmi les forces de l’ordre, dont certains grièvement, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser. Le ministre accuse des parties étrangères d’être derrière les incidents violents survenus dernièrement dans les villes de Laâyoune, Smara et Boujdour.
Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, ce mardi 7 mai, le ministre de l’Intérieur a indiqué que ces événements faisaient partie d’un plan prémédité, orchestré et financé par des parties étrangères via le Polisario.

Dans leurs manœuvres, les séparatistes ont exploité les visites effectuées dans ces provinces par différents acteurs internationaux des droits de l’Homme, dans le but de «créer l’impression d’un climat d’instabilité dans les provinces du Sud», a-t-il dit. Mohaned Laenser a également fait savoir que le nombre de personnes ayant pris part à ces rassemblements n’a pas dépassé les quelque 200 personnes dans la ville de Laâyoune, sur une population de 240.000 habitants!
C’est donc une mobilisation sans précédent des adversaires de l’intégrité territoriale. Les séparatistes ont profité des visites de délégations étrangères qui se succédaient ces derniers jours dans les provinces du Sud pour provoquer des troubles dans ces provinces. Et ils comptent revenir à la charge. Des sources sahraouies ont indiqué que d’autres manifestations provocatrices pourraient se poursuivre jusqu’au 20 mai, date qui marque l’anniversaire de la création du front séparatiste. Ces mêmes sources ont souligné que ces séparatistes se fixent comme but l’«internationalisation» de leurs revendications. Les derniers troubles provoqués par ces pro-Polisario visent aussi à attiser la tension et à semer le désordre dans ces provinces. Et surtout à jeter le discrédit sur la situation de l’intégrité territoriale, indique-t-on.
A Smara, Laâyoune et Boujdour ou encore à Assa, les pro-Polisario ont ainsi tenu des manifestations soutenant la thèse séparatiste et visant à embraser les villes des provinces du sud après l’échec essuyé par le Polisario au Conseil de sécurité de l’ONU qui a prorogé le mandat de la Minurso sans rien changer à sa nature.
Ce dimanche 5 mai à Smara, les séparatistes ont organisé un rassemblement au cours duquel ils ont brandi les drapeaux du Polisario et des USA. Plusieurs personnes ont érigé des barricades au niveau du quartier Moulay Rachid dans un objectif d’investir la voie publique. Dix sept blessés à différents degrés parmi les forces de l’ordre et 14 autres parmi les civils ont été enregistrés lors d’une intervention pour disperser un attroupement sur la voie publique. Les blessés ont été transférés à l’hôpital provincial de Smara pour recevoir les soins nécessaires, indique un communiqué de la province de Smara.
Même scénario dans la ville de Laâyoune qui a connu, samedi 4 avril dans la soirée, de violents affrontements entre des éléments séparatistes et des forces de l’ordre. Ces affrontements ont coïncidé avec la visite d’une délégation de journalistes étrangers dans la ville. Selon des sources sur place, ces violents heurts ont fait 40 blessés parmi les forces de l’ordre, outre la destruction de biens publics et privés et de voitures des forces de sécurité. Ces mêmes sources ont ajouté que la manifestation organisée par les séparatistes, à l’occasion de la visite effectuée par des journalistes américains, canadiens et britanniques, a été marquée par de violents affrontements avec les forces de l’ordre, lesquels ont encerclé les manifestants pour éviter tout accrochage avec le reste des habitants de la ville, a-t-on indiqué. La dénommée Aminatou Haidar, qui a profité de la visite de l’International Women’s Media pour provoquer les forces de l’ordre, a supervisé les actes de violence et de vandalisme ayant eu lieu à Laâyoune, la semaine dernière. Elle a organisé, en coordination avec les services de renseignements algériens et les dirigeants du Polisario dans les camps de Tindouf, une manifestation au quartier Maatallah avec la participation de femmes, d’enfants et de mineurs qui ont été exploités pour créer une situation de chaos.
Les échos provenant des villes de Boujdour et d’Assa ont fait état de l’utilisation d’un procédé similaire basé sur l’utilisation de gamins, de jeunes et des femmes pour créer l’instabilité dans ces deux provinces. Celles-ci ont aussi été le théâtre d’affrontements survenus dans la nuit de samedi à dimanche (4-5 mai) entre les contestataires et les forces de l’ordre, selon des sources locales. Ces mêmes sources ont souligné que les forces de l’ordre ont essuyé des jets de pierres et de cocktails Molotov. Mais elles ont réussi à faire échouer un plan qui visait à faire exploser des bonbonnes de gaz, notamment au centre de la ville de Boujdour, et à semer ainsi la peur parmi les habitants.

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Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, accuse des parties étrangères de fomenter les graves troubles enregistrés ces derniers jours dans les provinces du sud et affirme en détenir les preuves.

 

 

Les actes de violence dans les provinces du sud ont fait 150 blessés parmi les forces de l’ordre, dont certains grièvement, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser. Le ministre accuse des parties étrangères d’être derrière les incidents  violents survenus dernièrement dans les villes de Laâyoune, Smara et Boujdour.

Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, ce mardi 7 mai, le ministre de l’Intérieur a indiqué que ces événements faisaient partie d’un plan prémédité, orchestré et financé par des parties étrangères via le Polisario. Dans leurs manœuvres, les séparatistes ont exploité les visites effectuées dans ces provinces par différents acteurs internationaux des droits de l’Homme, dans le but de «créer l’impression d’un climat d’instabilité dans les provinces du Sud», a-t-il dit. Mohaned Laenser a également fait savoir que le nombre de personnes ayant pris part à ces rassemblements n’a pas dépassé les quelque 200 personnes dans la ville de Laâyoune, sur une population de 240.000 habitants!

C’est donc une mobilisation sans précédent des adversaires de l’intégrité territoriale. Les séparatistes ont profité des visites de délégations étrangères qui se succédaient ces derniers jours dans les provinces du Sud pour provoquer des troubles dans ces provinces. Et ils comptent revenir à la charge. Des sources sahraouies ont indiqué que d’autres manifestations provocatrices pourraient se poursuivre jusqu’au 20 mai, date qui marque l’anniversaire de la création du front séparatiste. Ces mêmes sources ont souligné que ces séparatistes se fixent comme but l’«internationalisation» de leurs revendications. Les derniers troubles provoqués par ces pro-Polisario visent aussi à attiser la tension et à semer le désordre dans ces provinces. Et surtout à jeter le discrédit sur la situation de l’intégrité territoriale, indique-t-on.

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A Smara, Laâyoune et Boujdour ou encore à Assa, les pro-Polisario ont  ainsi tenu des manifestations soutenant la thèse séparatiste et visant à embraser les villes des provinces du sud après l’échec essuyé par le Polisario au Conseil de sécurité de l’ONU qui a prorogé le mandat de la Minurso sans rien changer à sa nature.

Ce dimanche  5 mai à Smara, les séparatistes ont organisé un rassemblement au cours duquel ils ont brandi les drapeaux du Polisario et des USA. Plusieurs personnes ont érigé des barricades au niveau du quartier Moulay Rachid dans un objectif d’investir la voie publique. Dix sept blessés à différents degrés parmi les forces de l’ordre et 14 autres parmi les civils ont été enregistrés lors d’une intervention pour disperser un attroupement sur la voie publique. Les blessés ont été transférés à l’hôpital provincial de Smara pour recevoir les soins nécessaires, indique un  communiqué de la province de Smara.

Même scénario dans la ville de Laâyoune qui a connu, samedi 4 avril dans la soirée, de violents affrontements entre des éléments séparatistes et des forces de l’ordre. Ces affrontements ont coïncidé avec la visite d’une délégation de journalistes étrangers dans la ville. Selon des sources sur place, ces violents heurts ont fait 40 blessés parmi les forces de l’ordre, outre la destruction de biens publics et privés et de voitures des forces de sécurité. Ces mêmes sources ont ajouté que la manifestation organisée par les séparatistes, à l’occasion de la visite effectuée par des journalistes américains, canadiens et britanniques, a été marquée par de violents affrontements avec les forces de l’ordre, lesquels ont encerclé les manifestants pour éviter tout accrochage avec le reste des habitants de la ville, a-t-on indiqué. La dénommée Aminatou Haidar, qui a profité de la visite de l’International Women’s Media pour provoquer les forces de l’ordre, a supervisé les actes de violence et de vandalisme ayant eu lieu à Laâyoune, la semaine dernière. Elle a organisé, en coordination avec les services de renseignements algériens et les dirigeants du Polisario dans les camps de Tindouf, une manifestation au quartier Maatallah avec la participation de femmes, d’enfants et de mineurs qui ont été exploités pour créer une situation de chaos.

Les échos provenant des villes de Boujdour et d’Assa ont fait état de l’utilisation d’un procédé similaire basé sur l’utilisation de gamins, de jeunes et des femmes pour créer l’instabilité dans ces deux provinces. Celles-ci ont aussi été le théâtre d’affrontements survenus dans la nuit de samedi à dimanche (4-5 mai) entre les contestataires et les forces de l’ordre, selon des sources locales. Ces mêmes sources ont souligné que les forces de l’ordre ont essuyé des jets de pierres et de cocktails Molotov. Mais elles ont réussi à faire échouer un plan qui visait à faire exploser des bonbonnes de gaz,  notamment au centre de la ville de Boujdour, et à semer ainsi la peur parmi les habitants.

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