Le gouvernement français a écarté, lundi, le risque d’une récession économique, dans le sillage de la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie.
Le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron sera marqué par une “bonne conjoncture économique”, a assuré Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, cité par les médias.
“Nous ne risquons pas de récession en 2022”, a-t-il déclaré sur BFM Business, au lendemain de la réélection du président sortant.
Malgré la guerre en Ukraine, qui pèse sur les prix, notamment des matières premières, et tire l’inflation mondiale, «nous avons un acquis de croissance important, la Banque de France l’a chiffré à +2,8%», a indiqué le ministre délégué.
Mi-avril, la banque centrale avait indiqué prévoir une croissance de 2,8% en France cette année dans un scénario dit «dégradé», avec des prix du pétrole, du gaz naturel et du blé encore plus élevés qu’aujourd’hui, et 3,4 % dans le scénario dit «conventionnel».
«Les recettes fiscales que nous constatons mois par mois sont légèrement supérieures à nos prévisions, ce qui témoigne de la solidité de notre économie», a-t-il ajouté, insistant par ailleurs sur le fait que les engagements d’Emmanuel Macron pour son second quinquennat – équivalant à «une cinquantaine de milliards d’euros de dépenses» – étaient «financés».
LR/MAP