L’opération “Marhaba” 2022, dont la reprise depuis les ports espagnols est prévue cet été après deux ans d’interruption en raison de la crise sanitaire induite par la propagation de la Covid-19, constitue «un exemple de la bonne coordination» entre l’Espagne et le Maroc, a souligné, jeudi, la sous-secrétaire d’Etat espagnole à l’Intérieur, Isabel Goicoechea.
La coopération bilatérale a permis d’aborder «avec succès» l’opération Marhaba depuis 1986, a relevé Mme Goicoechea lors de la réunion à Rabat de la commission mixte maroco-espagnole de transit sous la co-présidence de Khalid Zerouali, Wali Directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières, et la responsable espagnole.
Cette opération est « le résultat d’un excellent travail de préparation de nos équipes techniques », a-t-elle souligné, citée dans un communiqué du ministère espagnol de l’Intérieur.
Dans ce contexte, Mme Goicoechea a rappelé le « défi logistique et sécuritaire » posé par l’opération « Marhaba » 2022, avec le déplacement par mer de plus de trois millions de personnes et de plus de sept cent mille véhicules sur une période de trois mois.
“C’est le plus grand dispositif européen de cette dimension et l’un des plus importants au monde”, a-t-elle expliqué.
Lors de cette réunion, qui intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route élaborée lors de la visite au Royaume en avril dernier de M. Pedro Sanchez, Président du Gouvernement espagnol, un plan de flotte conséquent a été validé permettant des offres importantes en termes de capacité journalière de trafic des passagers et véhicules, de rotations et de dessertes.
Des moyens logistiques importants et des effectifs renforcés ont également été mobilisés au niveau des ports et aéroports avec un dispositif d’envergure d’assistance sociale et d’accompagnement assuré par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’étranger et au Maroc.
Par ailleurs, les deux parties ont convenu de renforcer la coordination entre les points focaux pour une bonne circulation de l’information et d’anticiper sur certains aspects liés à la gestion des journées de pic, à l’interchangeabilité des billets et à la lutte contre la spéculation au niveau des prix de traversées maritimes.
LR/MAP