À cause de certaines craintes, des hommes divorcent. D’autres ne réussissent pas dans leurs liaisons, généralement courtes et sans grand intérêt. D’autres préfèrent rester seuls et ne pas s’unir. De quoi ont-ils peur? Des spécialistes ont dénombré trois principales angoisses masculines! Trois faiblesses qui sont derrière la vulnérabilité émotionnelle et donc sexuelle de ces messieurs! On parle souvent de l’éjaculation précoce, de l’absence d’érection ou encore de la taille du pénis.
Si certains thérapeutes considèrent qu’il y a éjaculation prématurée quand elle survient dans les 2 minutes après la pénétration, beaucoup s’accordent à l’identifier, dès que l’un ou l’autre des partenaires se sent frustré, par un rapport trop bref. L’éjaculation prématurée est ainsi en tête des dysfonctionnements sexuels masculins. Elle présente un terrain psycho-émotionnel fragile remontant à la puberté, à l’époque des premiers rapports sexuels mal maîtrisés. Quand le corps s’habitue tôt à éjaculer vite, un conditionnement physiologique se met en place et s’auto-entretient de manière spontanée. Plus un homme stresse à l’idée de jouir rapidement, plus il se crispe et précipite le bouquet final, voire espace les rapports, finit par les éviter et s’expose à la panne.
Tout homme a d’ailleurs connu, connaît ou connaîtra la panne au moins une fois dans sa vie. Beaucoup en rejettent la faute sur leur partenaire et espèrent ainsi sauver la face. En réalité, ils gardent leur angoisse obsédante. L’homme voit dans son sexe la preuve de son existence et la possibilité d’être reconnu en tant qu’homme. Lorsqu’il est incapable de maintenir une érection durable, il rumine et dramatise sa honte et tend à espacer les rapports sexuels, ce qui ne fait qu’augmenter ses craintes. S’installe alors insidieusement l’impuissance…
De nombreux hommes jugent avec dépit les mensurations de leur sexe, s’estimant trop chichement pourvus par la nature. Un tourment d’autant plus inutile que la moyenne en érection est de l’ordre de 15 centimètres et qu’aucune relation physiologique n’existe entre la taille du pénis et le plaisir de sa partenaire.