Le Réseau marocain des femmes médiatrices a participé à une rencontre sur les femmes médiatrices pour la prévention des conflits dans les pays arabes, qui s’est tenue à Beyrouth les 23 et 24 mai à l’initiative d’ONU Femmes avec le soutien du gouvernement finlandais.
Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les expériences des femmes médiatrices de différents pays et d’examiner les moyens de relever les défis et obstacles auxquels elles font face.
Mme Farida Jaidi, membre du Réseau marocain des femmes médiatrices, a souligné que le Réseau qui œuvre notamment à faire connaître l’Agenda femmes paix et sécurité, a mis en lumière le Plan d’action national pour la mise en application de la résolution du Conseil de Sécurité 1325, lancé officiellement par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en mars 2022 lors de la 66ème session de la Commission sur les femmes de l’ONU.
La participation de la délégation marocaine a connu aussi la présentation des différentes politiques adoptées par le Maroc pour l’inclusion des femmes dans tous les secteurs, y compris le domaine religieux et l’instauration de la paix et de la sécurité, ce qui a été consacré par le rôle que joue les mourchidates pour lutter contre toute forme de violence et d’extrémisme, a ajouté Mme Jaidi dans une déclaration à la MAP.
Les échanges fructueux ont permis aux participants de réaliser que le Maroc, bien avant beaucoup de pays présents, a pris nombre de mesures importantes parmi lesquelles l’autonomisation des femmes, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, laquelle ambitionne, notamment, de renforcer la citoyenneté active de la femme marocaine en lui donnant les mêmes droits que les hommes.
La délégation a également donné un aperçu sur la situation de la femme marocaine, notamment en ce qui concerne l’importance de renforcer sa participation à la vie politique.
Le Réseau marocain des femmes médiatrices est composé de Mesdames : Farida Jaidi, Nouzha Chekrouni, Zineb Touimi-Benjelloun et Naima Korchi.
LR/MAP