Elle n’a pas, à elle seule, provoqué le ras-le-bol du Maroc, mais elle est l’incident le plus récent qui y a contribué…
Il s’agit de la récente déclaration du Commissaire européen chargé du climat Miguel Arias Cañete qui a dit, à propos de l’accord sur l’échange d’électricité renouvelable signé le 17 novembre dernier à Marrakech, en marge de la COP22, entre le Maroc, l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Portugal, que l’UE tiendra «dument compte du statut distinct et séparé du territoire du Sahara occidental selon le droit international».
Interrogée, mardi 7 février, au sujet de cette déclaration, la porte-parole de la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Nabila Massrali, a été claire. Il ne s’agit pas d’une nouvelle position de l’UE.
«Notre position sur le Sahara n’a pas changé», a-t-elle affirmé, ajoutant: «L’Union européenne soutiendra le renouvellement des efforts des Nations Unies et du nouveau Secrétaire général des Nations Unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» de la question du Sahara.
Dur retour sur terre pour l’ambassadeur algérien à Bruxelles, qui jubilait suite à la déclaration du Commissaire Cañete qu’il s’est dépêché de hisser au rang de déclaration qui «instaure un nouveau positionnement politique et juridique» de l’UE sur la question du Sahara…
KB