La coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Maroc est “africainement authentique et satisfaisante”, a affirmé l’ambassadeur du Roi à Ouagadougou, M. Youssef Slaoui, tout en ajoutant que les deux pays entendent la renforcer davantage.
A l’issue d’une audience que lui a accordée le Premier ministre burkinabé, Albert Ouédraogo, le diplomate marocain a tenu à souligner que les relations entre le Maroc et le Burkina Faso demeurent enracinées dans le cadre d’une coopération sud-sud, “agissante et solidaire”.
“En termes de coopération bilatérale, il y a une satisfaction mutuelle des réalisations de ces dernières années”, s’est réjoui M. Slaoui, mettant, encore une fois, en relief l’excellence des relations “historiques, dynamiques et multidimensionnelles” entre les deux pays.
L’ambassadeur marocain a précisé que des avancées ont été réalisées dans pratiquement tous les domaines d’intérêts communs, notamment économique et commercial.
“L’ambition des deux pays est d’aller de l’avant dans cette coopération bilatérale, d’envisager l’avenir avec confiance et dans la solidarité”, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, les entretiens entre le chef du gouvernement burkinabé et l’ambassadeur marocain étaient l’occasion pour les deux parties d’échanger sur les avancées concernant l’entrée en vigueur de l’accord sur la suppression de visa et la libre circulation entre leurs deux pays.
Dans ce sillage et tout en mettant en exergue le leadership du Maroc en Afrique, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, le Premier ministre burkinabé a indiqué que cet accord reste une réaffirmation d’un engagement fort pour des relations de confiance qui capitalisent sur des acquis déjà engrangés, dont la libre circulation des citoyens.
“Ceci est à même de consolider les liens de solidarité et de fraternité déjà existant entre les deux peuples, d’autant qu’il constitue un véritable moyen de leur intégration socio-économique”, a-t-il ajouté.
En outre, M. Ouédraogo a salué l’augmentation des bourses d’études dédiées aux étudiants burkinabè et qui s’élèvent à 180 places pédagogiques. Sur le plan économique, M. Ouédraogo a relevé l’excellence de la coopération, qui couvre un large éventail de secteurs, notant que les deux pays disposent de tous les moyens nécessaires pour promouvoir une coopération sud-sud “agissante et bénéfique”.
LR/MAP