Le Kenya et le Maroc sont appelés à renforcer leurs relations bilatérales dans différents domaines, a souligné l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Nairobi, M. Abderrazzak Lassel.
Dans des déclarations au journal kényan “The Eastafrican”, parues samedi, à l’occasion de la révocation par le président kényan William Ruto de la reconnaissance de la pseudo “RASD”, le diplomate marocain a affirmé que le Maroc, qui se réjouit du modèle économique du président Ruto, peut apporter une aide importante dans le domaine de la sécurité alimentaire, étant le plus grand producteur d’engrais au monde.
A cet égard, le journal souligne que le nouveau président s’était engagé à garantir des engrais moins chers, notant que son objectif est d’améliorer la production et la sécurité alimentaires à long terme et de réduire les prix des produits alimentaires dans l’immédiat.
Abordant les domaines dans lesquels les deux pays peuvent avoir une coopération fructueuse, M. Lassel a cité le secteur des logements sociaux dans lequel le Maroc est disposé à partager son expérience réussie, relevant d’autre part que le Royaume peut bénéficier des “prouesses kényanes en matière de TIC, notamment dans la digitalisation du secteur bancaire”.
Le grand tirage a également noté que le Kenya a tout à gagner des marchés marocains du thé et du café, ajoutant que Nairobi peut également s’inspirer du secteur touristique marocain qui affiche des arrivées annuelles s’élevant à 14 millions de touristes.
Le journal rappelle qu’au lendemain de son investiture en tant que 5ème président de la République du Kenya, William Ruto avait annoncé la révocation de la reconnaissance de la pseudo “RASD”, précisant que l’annonce du président kényan était accompagnée d’une photo avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, qui lui a remis un message de félicitations de SM le Roi Mohammed VI.
Par ailleurs, le journal rappelle que William Ruto, alors vice-président, s’était engagé dès 2021 à soutenir le Royaume du Maroc pour parvenir à une solution juste au sujet du Sahara marocain.
LR/MAP