L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour régler le conflit artificiel autour du Sahara marocain “est la solution réaliste pour clore ce dossier”, a affirmé, lundi à Rabat, le député et maire d’Anvers (Belgique), Bart De Wever.
Lors d’une entrevue avec le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami., le maire d’Anvers a relevé que le Maroc représente un trait d’union entre l’Afrique et l’Europe et, et un pilier de la stabilité dans la région, mettant en avant la stabilité et la dynamique de développement dans le Royaume, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.
À cet égard, M. De Wever, en visite au Maroc à la tête d’une importante délégation, a salué le leadership du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, des infrastructures et des ports, citant notamment le port de Tanger Med. Il a relevé, dans ce sens, que sa visite vise à explorer les opportunités d’investissement et à établir des partenariats économiques gagnant-gagnant.
Pour sa part, le président de la Chambre des représentants a donné un aperçu des étapes historiques les plus importantes du conflit artificiel autour du Sahara marocain, soulignant que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour le règlement définitif de ce dossier bénéficie du soutien de la communauté internationale “qui la considère comme la seule solution politique réaliste à même de garantir la stabilité et la prospérité de la région”.
M. Talbi El Alami a également évoqué les grands chantiers dans lesquels le Royaume s’est engagé sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, mettant en avant notamment les projets liés aux énergies renouvelables, à la rationalisation de l’utilisation de l’eau, à la sécurité alimentaire et au développement global des régions, dont les régions du sud du Royaume, le port atlantique de Dakhla, et le projet de gazoduc Maroc-Nigéria.
Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur le modèle marocain en matière de gestion de la chose religieuse sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, ainsi que sur l’expérience marocaine dans le domaine de la formation des imams et sur plusieurs questions d’intérêt commun.
LR/MAP