«Soft Power» : Le fond de l’action marocaine en Afrique

Les grandes lignes de la politique africaine du Maroc ont été au centre d’un exposé, présenté à Londres par le professeur Rachid El Houdaigui, lors d’une conférence organisée conjointement par le prestigieux think-tank britannique «Royal United Services Institute» (RUSI) et l’OCP Policy Center.

Fondée sur une coopération Sud-Sud agissante et solidaire, la stratégie africaine du Maroc a prouvé son efficacité et sa pertinence. Le «Soft Power» (puissance douce) déployé par le Royaume en Afrique est conforté par les relations étroites et séculaires tissées avec les pays africains, a ajouté le conférencier, affirmant que les efforts engagés par le Maroc dans le continent visent à permettre aux Africains de prendre leur destin en main et de se construire leur propre avenir, en tirant profit de leurs propres richesses.
Le «Soft Power» marocain s’appuie aussi sur la diplomatie «économique», «religieuse» et «verte», ainsi que sur la formation des cadres africains et des futures élites africaines, compte tenu de l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI au continent, comme en témoignent les multiples visites royales effectuées dans de nombreux pays africains.
El Houdaigui a, dans ce sens, évoqué l’initiative marocaine de formation des imams africains selon le rite malékite, basé sur un islam du juste milieu et prônant la modération et la tolérance. La construction par le Maroc de mosquées en Afrique et la création de la Fondation Mohammed VI des oulémas d’Afrique s’inscrivent également dans cette logique.
L’organisation conjointe de cette conférence par le Royal United Services Institute (RUSI) et l’OCP Policy Center marque le début d’une coopération prometteuse entre les deux plates-formes et centres de recherches des deux pays.

HD