Un partenariat intégré et inclusif entre le Maroc, l’Afrique et les Etats Unis pointe au cœur des priorités du Royaume, a affirmé, jeudi à Washington, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Dans son allocution au Sommet des dirigeants États Unis-Afrique (13-15 décembre), M. Akhannouch a souligné que le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, est convaincu de l’importance de capitaliser sur les relations de coopération fondées sur la confiance, le but étant de renforcer le partenariat inclusif et intégré au service des économies et dans l’intérêt des peuples.
Il a, dans ce cadre, relevé que les Etats-Unis demeurent un “partenaire distingué” du continent africain.
Le Chef du gouvernement a, dans ce cadre, indiqué que le Maroc met ses expériences et son expertise à la disposition du renforcement du partenariat économique et commercial entre l’Afrique et les Etats Unis.
Evoquant les avancées réalisées par le Maroc, M. Akhannouch a fait observer que le Maroc a déployé de grands efforts pour assurer son développement économique, à travers la réalisation d’infrastructures de grande envergure, dont le Port Tanger-Med, la construction de 1.800 km d’autoroutes et le lancement d’un train à grande vitesse reliant deux grands pôles économiques, à savoir Tanger et Casablanca.
Dans le but de renforcer cette dynamique de développement, le Royaume a adopté une nouvelle charte d’investissement qui permettra de consolider la compétitivité et l’attractivité du pays dans divers domaines et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs économiques et d’investisseurs locaux et étrangers, a-t-il dit.
Et de souligner que le Maroc entame, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, une étape sans précédent de son développement économique et social afin de consolider les fondements de l’Etat social, et ce à travers la réalisation de plusieurs chantiers d’envergure portant en particulier sur la généralisation de la protection sociale à tous les citoyens et la mise en oeuvre de plusieurs réformes importantes dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
A cet égard, le projet royal de généraliser la protection sociale a permis en l’espace d’une année de mettre en oeuvre le régime unifié de l’assurance maladie obligatoire de base au profit de toutes les familles marocaines, de généraliser les allocations familiales et d’élargir la base des bénéficiaires des régimes de retraite et des indemnités pour perte d’emploi, a indiqué M. Akhannouch.
Le Maroc est pleinement convaincu que la réalisation du développement économique escompté est tributaire du respect de l’environnement, a souligné le Chef du gouvernement, notant que dans le cadre de la vision éclairée du Souverain, le Royaume occupe une position pionnière dans le secteur des énergies renouvelables depuis plus de 15 ans.
Aujourd’hui, le Maroc assure 37% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables et ambitionne de porter cette part à 52% d’ici 2030, a-t-il indiqué, ajoutant qu’afin de parvenir à cet objectif, le pays va s’ouvrir sur d’autres sources d’énergies renouvelables, dont l’hydrogène vert.
M. Akhannouch a, par ailleurs, relevé que l’Afrique a réalisé l’importance de l’intégration agissante dans l’économie mondiale, rappelant que les Chefs des Etats ont élaboré en 2013 “l’Agenda 2063” qui permet au continent de se distinguer de manière intégrée et durable, estimant que cette stratégie est au diapason des défis exacerbés ces dernières années par la pandémie du Covid-19 et ses répercussions sur les différentes économies du monde, en particulier africaines, ainsi que par la guerre en Europe.
Cet agenda met l’élément humain au cœur de ses priorités avec le souci de garantir la dignité à tous les citoyens, a ajouté M. Akhannouch, soulignant que ces éléments sont au centre de la feuille de route mise en place au Maroc, en exécution des Hautes orientations royales, visant à renforcer les piliers de l’Etat social.
Le Sommet des dirigeants USA-Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.
Les participants à ce conclave de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats-Unis.
LR/MAP