Deux attentats-suicides contre l’armée nigérienne et le groupe nucléaire français Areva, revendiqués par les islamistes du Mujao et «supervisés» par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, ont fait une vingtaine de morts, essentiellement des militaires, dans le nord du Niger.
Il s’agit des premiers attentats-suicides dans l’histoire de ce pays sahélien très pauvre, engagé depuis début 2013 au Mali voisin, aux côtés de troupes françaises et africaines, contre des mouvements jihadistes.
«Grâce à Allah, nous avons effectué deux opérations contre les ennemis de l’islam au Niger», a déclaré à l’AFP le porte-parole Abu Walid Sahraoui. «Nous avons attaqué la France et le Niger pour sa coopération avec la France dans la guerre contre la charia» (loi islamique), a-t-il lancé.
Mokhtar Belmokhtar a «supervisé» les attentats, a affirmé, jeudi 23 mai, le porte-parole de son groupe, «Les signataires par le sang», cité par l’agence mauritanienne en ligne, Alakhbar.