Les chauffeurs de taxi, affiliés à l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) ont adressé une lettre à Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, à Mohammed Hassad, ministre de l’Intérieur et à Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN, pour leur demander de fermer les deux sociétés Uber et Careem, à Rabat et Casablanca. Ils les considèrent comme des concurrents déloyaux. Ces entreprises, quant à elles, ne se sentent pas concernées, puisqu’elles se présentent comme des entreprises technologiques, développant des applications mettant en relation le conducteur du véhicule et le client. Par conséquent, Uber et Careem ne se voient pas dans l’obligation de passer par le circuit des autorisations administratives, puisque ce ne sont pas des sociétés de transport. D’ailleurs, la première société est basée aux Etats-Unis et la seconde aux Emirats Arabes Unis. A rappeler que plusieurs kidnappings et agressions ont eu lieu et des chauffeurs Uber ont été pris en otage.
Les chauffeurs de taxi se sentent forts de la décision de la wilaya du Grand Casablanca qui les autorisait à appeler les services de fourrière, si jamais ils voyaient un client dans une voiture appartenant à l’une de ces deux entreprises. Le véhicule est alors embarqué et placé en fourrière pour une durée qui peut aller d’un à six mois.