Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2023-2027 traduit l’ambition onusienne d’appuyer les efforts du Maroc pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, a souligné, lundi à Rabat, Nathalie Fustier, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Maroc.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie de signature du nouveau Cadre de coopération entre le Maroc et les Nations Unies, Mme Fustier a fait savoir que le CCDD a été élaboré conjointement avec le gouvernement marocain et s’aligne avec les objectifs de transformation du Nouveau Modèle de Développement ainsi qu’avec les ODD.
Ce Cadre a également été échafaudé en droite ligne avec les priorités gouvernementales, les droits humains et l’approche genre, outre l’identification de l’avantage comparatif du Système des Nations Unies dans un pays à revenu intermédiaire tel que le Maroc, a-t-elle ajouté.
A ce titre, la responsable onusienne a mis en exergue les différentes réalisations du Royaume en matière de développement durable, notamment le taux de vaccination infantile qui s’élève à 95%, la mise en oeuvre de la généralisation de la protection sociale ainsi que la couverture médicale universelle (70% de la population), en plus des efforts déployés en vue réduire les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 45,5% d’ici 2030 conformément à l’Accord de Paris.
“Pour un pays riche de ses ressources humaines et porté par le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi, la valeur ajoutée de l’ONU, c’est d’abord sa capacité de rassemblement”, a-t-elle poursuivi, notant que “cette capacité de rassemblement, de diffusion et d’échange est une ressource pour le Maroc, tant pour améliorer sa trajectoire que pour mettre en valeur ses propres réussites et partager son expérience et son expertise dans la région et au-delà”.
En septembre 2023, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, les chefs d’État et de gouvernement se réuniront à New York pour suivre et examiner la mise en œuvre à mi-parcours du Programme 2030 des 17 ODD, a-t-elle avancé, relevant que “ce sera également l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre de la réforme des Nations Unies, que le Maroc a soutenu et dont il a été le premier contributeur parmi les Etats africains, à travers le Fonds Fiduciaire à vocation spéciale (SPTF)”.
“Cette réunion sera aussi l’occasion pour le Royaume d’apporter sa contribution à la discussion globale sur la réponse aux crises multiples et imbriquées auxquelles le monde est confronté. Ce rendez-vous sera celui de la mi-parcours : il nous reste 7 ans pour faire de la vision portée par les ODD une réalité”, a-t-elle affirmé.
Signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Maroc, le Cadre de coopération pour le Développement Durable représente l’instrument de référence pour la planification et le suivi de la mise en oeuvre des activités des Nations Unies au Maroc, pour l’atteinte du Programme de développement à l’horizon 2030.
La cérémonie de signature marque l’entrée en vigueur effective du cinquième cycle quinquennal de coopération pour le développement entre le gouvernement marocain et le Système des Nations Unies.
Cette étape ouvre la voie à la mise en oeuvre du Cadre de coopération, à travers ses activités de mobilisation de ressources, d’exécution des programmes prévus, de leur suivi et de leur évaluation.
LR/MAP