La ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar, a affirmé, ce mercredi 5 avril à Rabat, que son département suit de près l’affaire de la « fillette de Tiflet » victime de viol, en coordination avec le ministère public.
Dans une déclaration à la presse en marge de la signature d’une convention-cadre de partenariat entre son département et la caisse de dépôt et de gestion (CDG), Hayar a rappelé que le parquet général a fait appel du jugement prononcé en première instance, soulignant que le Maroc dispose d’un « système judiciaire fort » qui inspire pleinement confiance.
Une commission composée de deux assistantes sociales et une psychologue a été dépêchée par le ministère, en coordination avec l’entraide nationale, pour s’enquérir de la situation de la fille et sa famille, a-t-elle relevé.
L’enfant a actuellement besoin d’un accompagnement psychologique soutenu, sous la supervision d’un spécialiste, et d’agir pour faire sortir l’enfant et sa famille de la situation de vulnérabilité dans laquelle ils vivent, a-t-elle souligné, faisant observer qu’elle bénéficiera du programme d’autonomisation économique des familles.
LR/MAP