Vincent Geisser au Maroc

Vincent Geisser est au Maroc pour trois interventions à Tétouan, Rabat et Kénitra.
Sociologue et politologue français, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient et président du Centre d’informations et d’études sur les migrations internationales (CIEMI), Vincent Geisser devait animer des rencontres, les 4, 5 et 6 juin à Tétouan, Rabat et Kénitra. Ces rencontres ont été organisées par l’Institut français du Maroc, en partenariat avec le Centre Jacques Berque, dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc 2013 et de son cycle annuel de débat d’idées intitulé «Les révoltes et leurs lendemains: évolutions politiques, transformations sociales».

Le programme a été marqué par une conférence à Tétouan, mardi 4 juin à l’Institut français (13 rue Chakib Arsalane), autour du thème: «De la religion de l’immigré à la foi du citoyen: Français musulmans ou Musulmans français?». Longtemps perçu et vécu comme une religion d’immigré -et donc un phénomène «provisoire» et «étranger», l’islam est devenu aujourd’hui une réalité nationale française, à la fois source d’inquiétudes, de tensions et de peurs, mais aussi de mobilisations citoyennes originales.
Le programme prévoyait aussi un séminaire de recherche à Rabat, mercredi 5 juin (18h), au Centre Jacques Berque (35, avenue Tariq Ibn Ziad), autour du thème « »Protestations » et  »révolutions » dans le monde arabe: retour sur le  »Moment tunisien »».
Quant à la Conférence qui devait se dérouler à Kénitra, jeudi 6 juin à 19h (Institut français, 32, avenue Mohammed V), elle portait sur le thème «Des élites d’origine arabe-berbère dans la vie politique française: lobby, groupe de pression ou simplement citoyens?».
D’origine marocaine, algérienne ou tunisienne, ces élites françaises arabo-berbères sont de plus en plus visibles dans la vie politique française, aux échelons local (municipalités) et national (Parlement et gouvernement), mais aussi très largement dans les partis politiques, de droite comme de gauche. Qui sont-elles vraiment? Des exceptions sociales? Des membres d’un «lobby arabe» en France? Ou tout simplement des citoyens?

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