S’ouvrir de plus en plus sur l’Afrique, au niveau du monde arabe
Que représente le Colloque des ministres arabes des Finances tenu à Rabat ce mois d’avril ?
C’est un événement annuel des ministres des Finances arabes, mais aussi des Conseils d’administration de l’ensemble des institutions de financement arabes.
Quel est l’objectif de cette rencontre à Rabat?
Examiner l’état d’avancement de la situation financière et l’activité des participants.
Mais encore?
Il s’agit aussi de discuter de la situation économique qui prévaut au niveau du monde arabe et des défis qui sont aujourd’hui réels sur le plan économique, mais également sur le plan de la recherche d’une croissance plus importante, plus grande et plus durable.
Votre rencontre coïncide avec la réunion prochaine des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui va se tenir la semaine prochaine…
C’est pour nous une opportunité pour créer une coordination au sein du groupe arabe.
Et la conjoncture?
Elle n’est pas des plus défavorables, mais elle s’améliore.
Pour ce qui a trait au Maroc?
Pour le Maroc, la conjoncture s’améliore. Cette année, la croissance repart.
Quel est le rôle de ces institutions financières arabes?
Ces institutions jouent un rôle prépondérant dans le financement des projets et des programmes dans le monde arabe, ainsi que des programmes de développement, plus particulièrement les programmes relatifs aux structures.
Sur quelles thématiques les institutions arabes des finances axent leurs travaux lors de ce colloque?
Elles axent leurs travaux sur l’analyse de la situation financière durant l’année en cours, ainsi que sur l’activité économique et financière et veiller de plus en plus à financer les projets qui consolident l’intégration régionale. Il s’agit aussi -et c’est ce qui ressort du message royal adressé au colloque- de donner une plus grande importance aux projets à portée régionale et plus d’intérêt aux projets qui permettent de s’ouvrir de plus en plus sur le continent africain.
Propos recueillis par Mohammed Nafaa