Les acquis diplomatiques réalisés dans le dossier du Sahara marocain ont été mis en exergue, samedi à l’Ecole normale supérieure de Martil, lors d’un colloque national, avec la participation de parlementaires, des élus des provinces du Sud, d’experts, d’universitaires et d’étudiants chercheurs.
Cette manifestation scientifique, organisée par l’Université Abdelmalek Essaâdi (UAE) et la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Tétouan, sous le thème “La question du Sahara marocain, acquis diplomatiques et enjeux géopolitiques”, vise à mettre en lumière les acquis réalisés par le Maroc concernant la première cause nationale.
Elle ambitionne également de former une nouvelle génération d’étudiants chercheurs et d’experts dotés de connaissances juridiques, diplomatiques et stratégiques approfondies sur la question du Sahara marocain, afin de renforcer le plaidoyer académique et scientifique pour la défense de la question nationale, en se basant sur des fondements scientifiques et en se référant aux chartes internationales.
Cette rencontre, qui a connu la participation de plusieurs Chioukhs et notables de tribus sahraouies, a pour objectifs de permettre aux étudiants de l’UAE de se doter d’outils juridiques et scientifiques pour un plaidoyer académique efficace sur la question du Sahara marocain, et de les informer des acquis réalisés aux niveaux diplomatique, parlementaire et juridique.
A cette occasion, les intervenants ont mis en avant les fondements juridiques et historiques de la marocanité du Sahara, les points d’intersection entre le statut d’autonomie et les normes internationales relatives aux droits de l’Homme, et les acquis diplomatiques obtenus par le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en matière de défense de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que les transformations stratégiques auxquelles fait face le processus de règlement de la question du Sahara marocain.
Dans une déclaration à la MAP et à sa chaine d’information en continu M24, Maria Boujaddaine, doyen de la FSJES de Tétouan, a souligné que ce colloque s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres visant à doter les étudiants de l’UAE d’outils juridiques et scientifiques pour la défense de la question du Sahara marocain.
Mme Boujaddaine a indiqué que cette rencontre est l’occasion de braquer les projecteurs sur les acquis diplomatiques réalisés par le Maroc, dont la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les Etats Unis, qui a ouvert la voie et encouragé plusieurs pays à retirer leur reconnaissance de la République fantoche, comme l’ont fait d’autres pays, en l’occurrence l’Espagne, les Pays-Bas et le Portugal.
Elle a affirmé que ce qui renforce la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara est l’ouverture de consulats de plusieurs pays dans les province du Sud du Royaume et l’adoption par plusieurs pays de positions claires et explicites.
Pour sa part, le premier vice-président de la Chambre des Représentants, Mohamed Sabbari, a indiqué que cette rencontre scientifique aborde un sujet d’une grande importance, en présence de Chioukhs, d’élus et de notables de tribus sahraouies.
Le député représentant la circonscription de Guelmim-Oued Noun a relevé que l’institution législative joue un rôle important dans la diplomatie parlementaire pour le plaidoyer en faveur de la question du Sahara marocain, notant que le parlement marocain a contribué à la réalisation des acquis et des victoires diplomatiques aux niveaux continental et international.
Quant au président du Conseil communal de Dakhla, Erragheb Hormatallah, il a souligné que la ville de Dakhla est devenue un pôle diplomatique important qui abrite plusieurs consulats généraux de pays frères et amis, un centre économique prometteur et une porte d’entrée vers l’Afrique.
M. Hormatallah, également président du Réseau des jeunes élus locaux d’Afrique (YELO), a assuré que les élus des provinces du Sud du Royaume jouent un rôle central dans la diplomatie parallèle, soulignant que la question du Sahara marocain n’est pas une question de frontières, mais plutôt une question d’existence de la nation et de l’État marocains.
LR/MAP