La province d’Essaouira vit depuis plus de trois décennies au rythme d’une dynamique de développement multidimensionnelle soutenue à la faveur d’une série de projets et d’initiatives qui font la part belle à la culture en tant que force économique de premier plan.
Nul doute que l’activité culturelle, avec à la clé une panoplie de manifestations axées autour de thématiques diverses et variées ainsi qu’une myriade de festivals de haute facture, dont la notoriété et le rayonnement à l’international ne sont plus à démontrer, demeure le moteur de cette dynamique de développement socio-économique au niveau de la province d’Essaouira.
En témoignent, le programme complémentaire de réhabilitation et de mise en valeur de l’ancienne médina d’Essaouira (2019-2023), qui se trouve actuellement dans sa dernière ligne droite, ainsi que la future Cité des Arts et de la Culture, deux projets phares qui viennent conforter cette dynamique multidimensionnelle que connaît la Cité des Alizés et consolider l’enracinement et la centralité de la culture en tant que véritable levier de développement.
En effet, l’impact tangible du chantier de réhabilitation de l’ancien tissu urbain de la ville, qui bénéficie à une population de 13.000 âmes, se fait sentir à travers une simple tournée dans l’ancienne médina, le cœur battant de l’activité touristique et socio-économique de la perle de l’Atlantique.
Élaboré conformément aux Hautes Orientations Royales, ce programme de nouvelle génération, fruit d’un partenariat entre le Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social, plusieurs départements ministériels, le Conseil Régional Marrakech-Safi, le Conseil communal d’Essaouira et le Groupe Al Omrane, porte essentiellement sur une série de projets s’articulant autour de quatre axes majeurs, à savoir la réhabilitation de l’espace urbain, la restauration et la mise en valeur du patrimoine historique, la promotion de l’accès aux services sociaux et le renforcement de l’attractivité touristique et économique de l’ancienne médina.
Mobilisant des investissements de l’ordre de 300 millions de DH, ce programme complémentaire de réhabilitation de l’ancienne médina d’Essaouira s’inscrit dans le cadre des efforts déployés, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la préservation et la mise en valeur des anciennes médinas dans plusieurs villes du Royaume comme Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès, Meknès, Salé et Tétouan.
S’agissant de la future Cité des Arts et de la Culture, cette infrastructure culturelle moderne viendra renforcer l’aura et le rayonnement à l’international dont jouit la Cité des Alizés et confirmer sa notoriété en tant que carrefour interculturel par excellence.
Cette imposante infrastructure, dont l’installation du chantier et les travaux de préparation de la plateforme ont démarré en mars dernier, sera signée Oscar Niemeyer, l’architecte brésilien mondialement reconnu qui a fait don au Maroc et à Essaouira de l’esquisse de cette future structure de pointe.
Ce projet d’envergure, dont la convention a été signée devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, servira certainement de levier pour le développement territorial d’Essaouira.
Il permettra d’accueillir une série d’activités culturelles, artistiques et artisanales qui seront regroupées dans un complexe moderne répondant aux standards internationaux en la matière.
Cette Cité, dont la réalisation nécessitera des investissements de 350 millions de DH, sera construite sur une superficie de près de 4 hectares. Elle comprend notamment une salle couverte de 1.000 places, un Conservatoire musical, une scène découverte de 30.000 places, une maison du livre, une agora réservée aux arts plastiques et un atelier des artisans et du design.
Outre ces deux projets structurants en cours de réalisation dans la Cité des Alizés, un effort colossal est consenti par les autorités provinciales et les différents acteurs et parties prenantes dans les divers secteurs (routes, enseignement, santé, aménagement du territoire, agriculture, approvisionnement en eau, énergie renouvelable, …) pour que la province d’Essaouira puisse occuper la place qui lui échoit et, partant, garantir à ses habitants des conditions de vie meilleures.
LR/MAP