Le rapport national 2017 de surveillance de la qualité des eaux de baignade fait ressortir que le taux de conformité des eaux de baignade des plages marocaines aux normes de qualité a atteint 97,90% en 2017, contre 72% en 2002.
Sur les 431 stations de prélèvements, qui ont fait l’objet d’un nombre suffisant de prélèvements pour le classement, 421 stations (soit 97,90%) ont été déclarées de qualité microbiologique conforme aux exigences réglementaires pour la baignade, selon la norme relative à la qualité des eaux de baignade NM 03.7.200.
Cette amélioration est due, précise le Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable, aux efforts déployés par les différents départements et institutions concernés par la lutte contre la pollution environnementale et des plages en particulier. Efforts consistant notamment en divers programmes environnementaux, tels que le Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA), le Programme national de prévention et de lutte contre la pollution industrielle (PNPPI) et le Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM).
La plupart des stations réparties sur 161 plages sont conformes à la norme nationale, en comparaison avec les saisons précédentes, à l’exception des stations Jbila III à Tanger (toutes les stations de la plage), Miami à Larache (toutes les stations de plages), Oued Merzeg à Nouasser (Station : entrée principale près de l’embouchure et la station 2: 200 m au nord de la station 1).
La quasi-totalité des 9 stations (soit 2,1%), déclarées non conformes pour la baignade lors de cette saison, subissent, explique le rapport, «l’influence des rejets d’eaux usées et connaissent une forte concentration de baigneurs, conjuguées à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène».
Les eaux de baignade des plages intégrées dans le programme de surveillance de la qualité des eaux de baignade ont fait l’objet de contrôle à partir du mois de mai jusqu’au mois de septembre 2016 et ce, conjointement par le ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau et le secrétariat d’État chargé du développement durable. La surveillance sera généralisée sur l’ensemble du territoire national prochainement, selon le secrétariat d’Etat chargé du développement durable qui estime que le programme de surveillance a aiguisé la compétition entre les collectivités territoriales qui veulent inscrire leurs plages dans le programme «Plages propres» pour remporter le «pavillon bleu».
Cette labellisation n’aurait pas été possible sans l’engagement et les efforts de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement, sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa.
Il est à rappeler que durant la saison 2015-2016, 97% des eaux de baignade marocaines étaient conformes aux normes de qualité réparties entre 91% dans la zone méditerranéenne, 98% dans la zone Atlantique Nord et 100% dans la zone de l’Atlantique Sud.
HD