Une table ronde a été organisée, jeudi 28 septembre, par le Groupement interprofessionnel de l’automobile au Maroc (Gipam), pour exposer les problèmes du secteur après-vente automobile.
Ventes de pièces usagées défaillantes, contrefaçon, contrebande, non-déclaration fiscale, sous-facturation en douane, sont les problèmes du secteur.
Estimé selon la profession à plus de 15 milliards de DH de chiffre d’affaires et générant plus de 300.000 emplois directs, ce secteur souffre énormément de l’informel, ont indiqué les acteurs de ce secteur autour de la table ronde. En effet, la commercialisation des pièces de rechange est fortement affectée par la contrefaçon qui dévie le consommateur et par la ferraille où le risque d’acheter des pièces non conformes aux normes de sécurité est très grand. Aussi, la fabrication locale des pièces de rechange reste-t-elle très marginalisée et ne profite pas de l’évolution fulgurante que connaît l’industrie automobile de première monte au Maroc. «C’est pour combattre ces pratiques qui fragilisent les entreprises structurées que le Gipam a été créé», a souligné Mohamed Ouzif, secrétaire général du Gipam. Et d’ajouter: «Nous nous retrouvons dans un marché inondé par des pratiques déloyales qui risquent de freiner le développement harmonieux du secteur».
Sanaa Aaddaj Eloudghiri