Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a effectué une visite au Maroc lors de laquelle il a eu des entretiens avec plusieurs hauts responsables.
La visite a été l’occasion de se pencher sur les moyens de consolider les liens d’amitié franco-marocaine et de renforcer le partenariat liant les deux pays dans tous les domaines, eu égard à la volonté commune qui anime les deux parties d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales et d’en élargir les perspectives de coopération.
Les moyens de renforcer la coordination entre les deux pays autour de questions régionales et internationales d’intérêt commun, particulièrement l’approche de développement pour remédier au phénomène de l’immigration, la coopération sécuritaire, l’encadrement religieux, la coordination post-22ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), ont également été au menu.
Pour JI. Le Drian, la France et le Maroc entretiennent un «partenariat exceptionnel» qui doit se poursuivre et se renforcer davantage. Citant le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui est un exemple parfait de ce partenariat intelligent entre les deux pays –et pour lequel l’Agence française de développement vient a accordé un prêt de 80 millions d‘euros, à l’occasion de cette visite- Le Drian a souligné que «Ce projet est vraiment une réussite assez exemplaire d’un partenariat intelligent et offensif entre les entreprises de nos deux pays». Suite à sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Le Drian a indiqué que les entretiens qu’il a eu avec Nasser Bourita ont été l’occasion d’examiner les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de sécurité, de gestion des flux migratoires, de formation et de changement climatique.
Pour ce qui est de la question du Sahara, Le Drian a affirmé que «la posture de la France est permanente» et que son pays «a déjà déclaré que le plan d’autonomie initié par le Maroc était une bonne base de négociations». Et d’ajouter «Nous pensons que le Secrétaire général des Nations Unies a peut-être l’opportunité, à partir de cette base, de prendre les initiatives nécessaires».
Il est à rappeler que la visite du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères au Maroc s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le Maroc et la France et a porté sur les prochaines échéances de ce partenariat, notamment la réunion de haut niveau qui aura lieu, les 16 et 17 novembre sous la présidence des chefs de gouvernement des deux pays, la prochaine réunion d’évaluation au niveau des secrétaires généraux des deux gouvernements, et, surtout, la visite d’Etat du Président français au Maroc prévue en 2018.
L’Afrique a également été un élément important des discussions, notamment les initiatives à entreprendre par les deux pays pour mettre à profit leur partenariat au service de la stabilité et du développement du Continent africain.
Hamid Dades