L’intégration économique, un pilier fondamental pour la promotion du développement en Afrique

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L’intégration économique constitue un pilier fondamental pour renforcer le développement et la prospérité des pays du continent africain, a indiqué, mercredi à Dakhla, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 5ème édition des “Journées internationales de macroéconomie et de finance” (JIMF), qui se poursuit jusqu’au 24 mai à Dakhla, sous le thème “Intégration économique en Afrique: La voie vers un avenir plus prospère”, M. Mezzour a souligné la nécessité d’asseoir et de soutenir les fondements de cette intégration économique qui nécessite la conjugaison des efforts des pays africains.

Cette intégration économique nécessite une exploitation optimale des ressources naturelles et humaines des pays africains, a-t-il poursuivi, notant que les pays du continent doivent fédérer leurs efforts pour consolider la production, la valorisation et le développement de leurs ressources.

L’Initiative Atlantique lancée par SM le Roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique ambitionne de mettre en place un programme complémentaire et intégré pour attirer des investissements susceptibles de consolider le développement économique et social et d’apporter les fonds nécessaires, à même de garantir la mise en œuvre des projets.

De son côté, le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, a indiqué que ce forum s’inscrit dans le cadre de la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, visant à faire de la région un pôle économique de premier plan favorisant le développement des partenariats gagnant-gagnant et la promotion de la coopération Sud-Sud.

A cette occasion, M. Yanja a mis l’accent sur le nouveau modèle de développement des provinces du Sud ayant contribué à renforcer l’attractivité et le rayonnement des provinces du Sud du Royaume.

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Dans le cadre de ce nouveau modèle de développement, une série de mégaprojets ont été lancés, en vue de renforcer les infrastructures de la région et d’accroître son attractivité, a-t-il noté, citant à cet égard le Port Dakhla Atlantique et le projet relatif au raccordement de Dakhla au réseau électrique national, entre autres.

Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, Abdelkrim Outaleb, a souligné que les pays africains ont constitué des groupements et blocs économiques, selon les intérêts communs des pays concernés.

Cependant, ces blocs n’ont pas été en mesure de réaliser l’intégration économique escomptée permettant à ces pays de prospérer, en raison des difficultés et des contraintes entravant la réalisation de cet objectif, a déploré M. Outaleb.

Par ailleurs, il a fait savoir que le Royaume du Maroc, en tant que pays leader en Afrique dans de nombreux domaines est conscient depuis des années de la nécessité de créer des passerelles de communication, de coopération, de rapprochement et d’intégration entre les différents pays africains.

Dans cette lignée, il a souligné l’importance de l’ouverture du Maroc sur l’Afrique, conformément à la vision stratégique et perspicace, ainsi que les initiatives multidimensionnelles de SM le Roi qui placent l’Afrique au cœur des préoccupations des Marocains.

De son côté, le président de Bernoulli Center for Economics (BCE) de l’Université de Bâle, Aleksander Berentsen, a noté que l’intelligence artificielle (AI) représente pour l’Afrique une opportunité exceptionnelle pour surmonter les difficultés liées au développement, étant donné qu’elle peut servir à répondre à des besoins immédiats, allant des soins de santé jusqu’à l’éducation.

Pour ce qui est de l’agriculture, l’IA peut améliorer la productivité agricole grâce à l’analyse prédictive, à l’optimisation du calendrier de plantation et à l’amélioration des besoins des cultures, a-t-il relevé.

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La séance inaugurale de cette conférence a été marquée par la présence notamment du Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, de l’Ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal, du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami et du Wali de la région Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur d’Oued Eddahab, Ali Khalil, ainsi que des chefs de services extérieurs et des présidents des collectivités territoriales, outre des professeurs universitaires, des chercheurs et des acteurs économiques.

Initié par Bank Al-Maghrib, le Laboratoire de recherche en innovation, responsabilités et développement durable (INREDD) de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et Bernoulli Center for Economics (BCE) de l’Université de Bâle, en collaboration avec le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, ce forum vise à explorer les enjeux et les opportunités de l’intégration économique en Afrique et à formuler des recommandations visant à renforcer davantage cette intégration, tout en favorisant la prospérité et le développement durable et inclusif du continent.

Ces Journées internationales de macroéconomie et de finance sont rehaussées par la participation de plusieurs intervenants dont des ambassadeurs de plusieurs pays du Sahel, des présidents de Conseils économiques, sociaux et environnementaux et des acteurs locaux de plusieurs villes et régions du continent, ainsi que des présidents d’Universités africaines de renom.

A noter que la 5ème édition des “Journées internationales de macroéconomie et de finance” sera marquée par la présentation de 18 travaux de recherche en lien avec la thématique de l’événement réalisés par des chercheurs issus de 12 universités nationales et internationales.

LR/MAP

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