L’Union européenne (UE) a salué les progrès significatifs, enregistrés au Maroc, dans le domaine des droits de l’homme. Dans son rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde en 2016, adopté par les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Union, l’UE a estimé que, cinq ans après l’adoption de la Constitution de 2011, le Maroc a poursuivi les réformes en matière des droits des migrants, des droits des femmes et de la réforme du système judiciaire et pénitentiaire, qui sont des domaines clés dans lesquels de nouvelles politiques ont été lancées avec le soutien de l’UE. Elle a cité, parmi les réformes, notamment l’adoption des lois organiques sur le Conseil supérieur de la magistrature et sur le statut des magistrats, la révision du Code pénal et l’adoption des lois organiques relatives à la démocratie participative.
Ce n’est pas le cas de l’Algérie, critiquée vigoureusement dans ce rapport. L’UE a relevé les atteintes aux droits de l’homme dans ce pays, notamment les obstacles mis en place par le pouvoir algérien, aux libertés syndicales, d’expression et de réunion, entre autres droits fondamentaux. L’UE a enfin relevé l’opacité qui entoure plusieurs institutions de l’Etat. L’Algérie se trouve, aujourd’hui, sous la menace d’une explosion sociale qui risque de tout balayer sur son passage.
Mohcine Lourhzal