46èmes assises de l’UPF : La liberté à la grand’messe de la francophonie

46èmes assises de l’UPF : La liberté à la grand’messe de la francophonie

La francophonie, bien commun et vecteur important de la Constitution dans chaque pays de l’Etat de droit, c’était évident à Conakry.

La capitale guinéenne a accueilli les 46èmes assises de l’Union de la presse francophone (Upf). Pendant cinq jours (du 20 au 25 novembre), près de 311 professionnels des médias, venus de 48 pays, ont débattu à Conakry du thème de «Journalisme, investigation et transparence». La cérémonie de clôture a été présidée par Alpha Condé, chef de l’Etat guinéen et président en exercice de l’Union Africaine.

Le Reporter y était représenté par l’auteur de cet article (Patrice Zehr), aux côtés d’autres médias marocains. Prenant la parole, Madiambal Diagne, président international de l’Upf, a aussi invité Alpha Condé, en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, à faire un plaidoyer auprès de ses pairs, pour plus de liberté pour les médias et la mise en œuvre des politiques propices à améliorer l’environnement difficile dans lequel évoluent certains médias. «Nous avons besoin d’une presse libre qui repose sur la responsabilité. Le recoupement de l’information par le journaliste, c’est cela le journalisme. La liberté de la presse est une condition sine qua non pour la réussite de la démocratie et la bonne gouvernance auxquelles nous aspirons», a déclaré Alpha Condé. Il a demandé ainsi aux journalistes de ne pas accuser sans prendre l’avis de l’accusé et de ne pas se prendre pour le procureur. «La presse doit, plus que jamais, rester professionnelle. Il faut respecter les règles, pour ne pas tomber dans l’anarchie», a-t-il martelé. Il y avait une mise en garde le lendemain de la fermeture de radios jugés hostiles et proches d’éléments syndicalistes. Paradoxes africains, encore et toujours.

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Avec un proverbe cependant que tout journaliste devrait méditer, comme tout politique, car c’est valable dans les deux sens: «On ne brûle pas la savane, parce qu’il y a des mauvaises herbes».

Patrice Zehr

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Un commentaire

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