Le Prix African Entrepreneurship Award (AEA) de BMCE BOA est unique en son genre, de par les principes qui y président, les modalités de son attribution et l’ampleur de son impact…
C’est ainsi que le président de la BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, a présenté ce prix lors de la cérémonie de remise des prix de la 3ème édition de l’AEA.
Le Président Benjelloun a ainsi souligné que, depuis son lancement en 2014, à l’occasion du Global Entrepreneurship Summit tenu à Marrakech en 2014, ce programme a enregistré la participation de plus de 12.000 entrepreneurs, issus de 132 pays, dont 54 pays africains.
L’union africaine de l’entreprenariat
Une participation si dense et si intense que O. Benjelloun a qualifié ce prix de réelle union. En effet, précisant que plus de 300 mentors provenant d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Amérique Latine, d’Europe, d’Asie et d’Australie ont contribué à l’aboutissement de ce concours, le président a relevé: «Nous sommes véritablement l’Union Africaine de l’Entreprenariat».
Selon le Président Benjelloun, «la jeunesse africaine a besoin, au-delà de moyens financiers, d’écoute, de proximité et d’accompagnement. Et c’est très certainement l’essence de ce qui est instillé dans la structuration de notre programme».
Le président a par ailleurs estimé: «Ce qui rassemble tous les acteurs aujourd’hui est également la croyance en la solidité et la durabilité du moteur du développement en Afrique: l’Entreprenariat, qui est le présent et l’avenir de la création de l’emploi et de la richesse».
Soulignant que douze lauréats issus de 9 pays africains ont partagé une enveloppe de 1 million de dollars au titre de la 3ème édition du Programme African Entrepreneurship Award, initié par la BMCE Bank of Africa, Brahim Benjelloun, Président de BOA et responsable central de l’African Entrepreneurship Award (AEA), a pour sa part relevé que l’AEA, qui illustre parfaitement l’engagement de BMCE Bank of Africa d’encourager l’entrepreneuriat innovant en Afrique, a accueilli 112 entrepreneurs coachés durant les Boot Camps. Cette initiative unique permet à BMCE Bank of Africa de concrétiser sa vision d’une Afrique dynamique, portée par ses jeunes entrepreneurs, pour un renforcement des opportunités économiques et sociales offertes à tous les Africains. Il a ajouté que l’AEA est une initiative de soutien aux entrepreneurs africains ou originaires du Continent, qui a récompensé, depuis 2015, trente-trois entrepreneurs, accompagnés par plus de 300 mentors africains et internationaux
And the winners are…
Ainsi, 12 lauréats issus de 9 pays africains ont partagé, lundi 11 décembre, une enveloppe de 1 million de dollars au titre de la 3ème édition du Programme African Entrepreneurship Award, initié par la BMCE Bank of Africa et récompensant les projets durables qui ont plus d’impact dans les catégories de l’éducation, de l’environnement et les domaines inexplorés.
Sélectionnés parmi 40 finalistes provenant de 19 pays africains, les lauréats de cette édition ont été récompensés lors d’une cérémonie organisée à cet effet.
Ainsi, le premier prix (100.000 $) a été attribué, dans la catégorie éducation, à Louise Williamson (Afrique du Sud), pour la fabrication de fours à combustible durable, destinés aux écoles dans les contrées reculées.
Dans la catégorie environnement, ce prix a été attribué à Allen Kimambo (Tanzanie), pour son projet de collecte et recyclage de papier pour la protection de l’environnement; Folashade Amusa (Nigéria) pour son projet sur la collecte, traitement et recyclage des matières résiduelles avec un dispositif de récompense pour les ménages; Adan Mohammed (Kenya) pour la production d’alimentation animale à base d’insectes et larves; Sylvester Mujakperuo (Nigéria) pour la transformation de papier et cartons usagés en produits de papiers neufs; et à Kwame Ababio (Ghana) pour l’optimisation de la culture et l’exploitation de l’huile de palme.
Dans la catégorie domaine inexploré, le prix est revenu à Flavien Simo (Cameroun), pour son projet de production d’unités aquaponiques, qui associe l’élevage de poissons et la culture de plantes; et Paul Bartels (Afrique du Sud) pour un prototype Chariot mobile pour la lutte contre l’incendie.
Le prix de l’innovation (50.000 $) a été décerné à Meryam El Ouafi (Maroc), pour un prototype nouvelle technologie d’irrigation pour optimisation de la consommation d’eau; Badr Idrissi (Maroc), pour l’utilisation de drones intelligents pour lutter contre la pêche illégale; Geoffrey Ssekatawa (Ouganda) pour la collecte et le recyclage des lubrifiants; et Christelle Kwizera (Rwanda), pour un projet de purification et de distribution d’eau potable auprès des communautés vulnérables.
HD
L’auditorium, entre joie, émotion et larmes… Jamais le tranquille et très select auditorium du 10ème étage de la Tour de BMCE Bank, à Casablanca, n’avait été soulevé par autant de chahut, cris et applaudissements, que ce jour du 11 décembre 2017. L’auditorium, rempli aux ¾ des candidats finalistes de l’African Entrepreneurship Award (Prix africain de l’entrepreneuriat), ressemblait à une classe de collégiens dont l’enthousiasme débordant bousculait le calme habituel du dernier ¼ de l’assistance, constitué des grands responsables de BMCE BOA, dont le Président Othman Benjelloun (mais aussi Brahim Benjelloun, Mfaddal Lahlaïssi, Zouhair Bensaïd, Mounir Chraïbi, Omar Tazi, Azzeddine Guessous…), de tous les membres du jury, des Bootcamp Coaches et des invités de la banque… Les finalistes avaient pourtant l’air intimidé dans le film projeté en ouverture de la séance, qui reconstituait l’opération dans son ensemble (parcours du continent à la recherche de candidats, sélection, coaching, etc)… Autour du directeur exécutif du Groupe BMCE BOA et Président de BOA, Brahim Benjelloun, qui avait la charge de superviser le programme de bout en bout, ainsi que de leurs coaches, ils évoluaient sagement, écoutant les conseils prodigués. Dans l’auditorium, l’heure n’était plus à la sagesse, ni à l’écoute sage… Mais à une excitation festive accentuée par l’effet de groupe. Pas d’agressivité, cependant, dans cette excitation générale. Au contraire, les finalistes –qui venaient de passer, ensemble, une semaine au Maroc- étaient impressionnants par leur joie sincère et leur touchante solidarité. A chaque fois que le nom d’un candidat gagnant était donné, une explosion de joie fusait de tout le groupe, faisant trembler les parois de l’auditorium. Ses camarades l’ovationnaient debout, en anglais, en français et parfois avec de simples «Yééééééé !» criés à tue-tête, la langue parlée par ces jeunes entrepreneurs, ressortissants de plusieurs pays francophones, anglophones, ou lusophones, devenant totalement superflue. Une joie communicative, quelle que soit la résistance qu’on veuille y opposer. Communicative également, était l’émotion quand un lauréat, apprenant qu’il venait de gagner le prix de 100.000 dollars (1 million de DH), n’arrivait plus à tenir debout. Ni à empêcher ses larmes de couler. C’est alors toute l’assistance qui retenait les siennes. 12 prix, 12 lauréats se partageant 1 million de dollars (10 millions de dirhams) pour financer leurs projets… Les 1ers ayant droit à 10.000 dollars chacun, les seconds à 50.000 dollars. Les 12 bénéficiant d’un accompagnement après l’obtention du prix. Car, comme l’a précisé Brahim Benjelloun, les jeunes entrepreneurs gagnants ne repartent pas avec un chèque, mais avec un compte bancaire alimenté de la somme gagnée, qui sera débitée au fur et à mesure de l’avancement de leur projet. 12 prix, 12 explosions de joie, donc et une émotion très forte à chacune d’elle. Emotion du groupe, émotion de la salle et émotion de tout le staff BMCE qui a contribué, de près ou de loin, à l’organisation de cette rencontre (Nadia Cherki, Houda Sbihi, qui confie que l’équipe y travaille depuis 1 an, Zouhair Fassi Fihri, Raouf Kabbaj, Hakima Chahine, Fatema Zohra Jabri… Et bien d’autres que nous ne pouvons toutes et tous citer). Quant à l’homme qui a généré tout ce bonheur, Othman Benjelloun, profondément touché par ces effusions, il a, en ce moment précis, comme il l’a confié au «Reporter», juste le sentiment du devoir accompli envers ce continent dont il dit qu’«il a toujours fait et fera toujours partie de nous». Et le Président du Groupe BOA -groupe implanté dans 18 pays d’Afrique- de conclure: «ce que vous voyez là, c’est la jeunesse de l’Afrique. Et nous, nous sommes africains. Nous sommes engagés auprès de l’Afrique et auprès de sa jeunesse. C’est par de telles initiatives que nous voulons soutenir notre continent. Et nous continuerons de le faire…».
BA