Entre l’abdication de l’émir du Qatar et le renversement du président égyptien, Mohamed Morsi, par l’armée, le visage politique du Moyen-Orient est en train de se modifier.
Ces évènements laissent présager des changements encore plus profonds qui pourraient affecter l’ensemble de la région, alors que les tensions religieuses ne cessent de croître.
Le Qatar pourrait réviser notamment sa politique interventionniste internationale.
Certains dirigeants ont établi un constat d’échec de la politique étrangère aventurière du Qatar qui aurait motivé la décision de l’émir de passer la main.
En Libye, les forces soutenues par le Qatar, minoritaires sur le plan politique mais dotées du soutien financier et logistique du Qatar, menacent aujourd’hui le cœur même des institutions libyennes.
D’ailleurs, il n’y a plus d’Etat en Libye du fait des agissements de ces forces soutenues par l’émirat.
Concernant la Syrie, on constate que les forces soutenues par le Qatar sont globalement des groupes islamistes extrémistes, dont certains sont répertoriés comme étant des groupes terroristes par les États-Unis.