ONEE Déblocage…

 

Le ministère de l’Economie et des Finances, l’ONEE et la CGEM ont œuvré pour le déblocage de 500 MDH au profit de l’Office, scellant ainsi une nouvelle étape dans le partenariat entre la CGEM et le gouvernement.

Onee centrale hydraulique

Ce demi-milliard servira à absorber une partie des arriérés de paiement due aux entreprises du secteur de l’électricité et prioritairement les PME auxquelles cette nouvelle action concertée donnera une bouffée d’oxygène, ainsi qu’à toute la filière.

A l’origine, 4 MMDH !

Les paiements dus par l’Office aux entreprises se sont élevés à 4 MMDH. Et les choses allaient de mal en pis jusqu’à fin mars 2013, date à laquelle une première avance de 500 MDH a été versée par l’Etat à l’ONEE pour régler les arriérés. Mais il en restait encore 3,5 MMDH.
L’essentiel est que l’Office et ses sous-traitants soient finalement parvenus à un accord sous l’égide de la CGEM. La présidente de cette dernière a été à l’origine de l’actuelle trêve que connaît la relation, longtemps tendue, entre l’ONEE et la Fenelec représentant les entreprises créancières. Miriem Bensalah avait en effet entrepris une médiation en réunissant Ali Fassi-Fihri et Youssef Tagmouti, directeurs respectivement de l’ONEE et de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec), pour trouver une issue satisfaisante à la question des paiements dus par l’Office aux entreprises et qui s’élevaient alors à 4 milliards de dirhams.

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Le début de l’éclaircie

La rencontre, qui intervenait suite à une série de rencontres individuelles entre la présidente de la CGEM, le DG de l’ONEE et le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, allait permettre aux deux parties de lancer le dialogue sur l’essentiel de leurs divergences à travers des réunions qui ont abouti à des résolutions devant apaiser les esprits. Le président de la Fenelec a même déclaré: «ces séries de rencontres nous ont permis de mettre le point sur la situation critique de certaines entreprises adhérentes et qui s’apprêteraient à cesser toute activité. Surtout qu’une grande partie des entreprises du secteur travaillent presque exclusivement avec l’ONEE».
Le ministre de tutelle avait, quant à lui, proposé un processus commun pour régler le problème. L’ONEE disposait ainsi d’un versement de 500 MDH de la part de l’État pour régler la première partie des factures échues. Les modalités de répartition du montant entre les entreprises créancières avaient fait l’objet de réunions techniques avec l’ONEE, ce qui est aujourd’hui le cas pour la somme récemment débloquée et pour le reste des créances.
Les membres de la Fenelec vont-ils encore demander la restitution des cautions sans conditions ni exceptions? Réclameront-ils encore une fois à l’Office la communication d’un calendrier (échéancier), en cas de retard de paiement, que chaque entreprise peut faire valoir auprès de ses créanciers? Une chose est cependant sûre: devant la difficulté d’institutionnaliser l’annulation des pénalités de retard, en compensation du défaut de paiement sur la période, toutes les parties sont aujourd’hui d’accord pour rechercher un équilibre dans le traitement, au cas par cas, de cette obligation qui pénalise fortement la PME nationale.
L’objectif n’étant pas seulement le remboursement des créances, la Fenelec cherche à apporter plus d’harmonie à ses discussions avec les pouvoirs publics afin d’aider l’entreprise marocaine à surmonter ses difficultés. En somme, bien que ce soit par petites tranches, l’ONEE a finalement pu se mettre au règlement de ses arriérés et c’est tout autant dans son intérêt que dans celui des entreprises !

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