C’est lors d’une rencontre baptisée «Récits des Bords de l’Eau» (Tales from Water Margins) qu’il a été annoncé que la 4ème édition de la Biennale internationale de Casablanca se tiendra, du 27 octobre au 2 décembre prochains.
La directrice artistique de cette édition, Christine Eyene, a expliqué que le choix de ce nom est inspiré d’un roman chinois du 14ème siècle, un récit contemporain de l’époque d’Ibn Battuta, érudit marocain et l’un des premiers géographes du Monde qui a voyagé du Maroc à la Chine, entre 1332 à 1347.
Les organisateurs ont, quant à eux, indiqué que le thème de cette édition fait écho à la géographie du Maroc, au carrefour du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et de l’Europe et à son rôle historique dans la cartographie du monde. Ils ont relevé que l’événement se fixe comme objectif de promouvoir les artistes plasticiens marocains sur la scène nationale et internationale, de développer un tourisme culturel national et international et de mettre en valeur la richesse culturelle de la ville de Casablanca. Ils ont affiché l’ambition de faire de la Biennale une plate-forme d’échanges artistiques, à la fois inscrite dans son contexte local et ouverte sur le monde.
Initiée en 2012 sous le thème révélateur de «dialogue», la Biennale internationale de Casablanca a pour but de créer un échange interculturel entre les artistes marocains, africains et la scène internationale. Elle est aussi une plate-forme ouverte aux pratiques artistiques contemporaines, ainsi qu’à une réflexion sur des sujets allant du champ créatif aux questions de société.
HD