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Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank
Attijariwafa bank a clôturé les comptes relatifs à l’exercice 2017 sur un RNPG de 5,4 MMDH, en hausse de 13,3%. Une performance qui donne raison aux choix stratégiques adoptés.
L’année 2017 a été bonne pour Attijariwafa bank. Le groupe a bouclé l’exercice passé, qui comprend la première consolidation des résultats d’Attijariwafa bank Egypt, sur une forte progression de ses principaux indicateurs, dont le produit net bancaire qui s’est élevé à 21,6 MMDH, en augmentation de 10% par rapport à son niveau de 2016. Une performance imputable au bon comportement des différents compartiments, notamment la marge d’intérêt qui a augmenté de 11,2%, la marge sur commissions (+8,3%) et le résultat des activités de marché (+14,5%).
Pour sa part, le résultat brut d’exploitation a marqué une progression de 10,8% à 11,7 MMDH, tandis que le coefficient d’exploitation a crû de 0,4 point de base, passant de 46,5% en 2016 à 46,1% en 2017. S’agissant du résultat net, la consolidation de ce dernier a fait état d’une évolution de 16,5% à 6,6 MMDH. La conjugaison de ces performances ont permis au groupe d’augmenter de 13,3% le résultat net part du groupe (RNPG), à 5,4 MMDH. A périmètre constant, le résultat net consolidé et le RNPG ont augmenté respectivement de 9,4% et de 11,3%. Par ailleurs, Attijariwafa bank explique que la solidité financière du groupe s’est davantage renforcée, suite à l’augmentation des fonds propres de 3,4 MMDH supplémentaires, portant ces derniers à 50,8 MMDH (+7,2%). La rentabilité financière, quant à elle, s’apprécie nettement avec un RoE de 15,3% et un RoA de 1,4%, en hausse respectivement de 1,7 point et de 0,1 point. Dans le détail, l’évolution du RNPG provient d’une croissance organique de tous les pôles d’activité, notamment la banque au Maroc et en Europe, en plus de Tanger Offshore (BMET) qui a crû de 14,7% par rapport au niveau observé en 2016.
Les sociétés de financement spécialisé, elles, ont vu leur rentabilité augmenter de 1,3%. En revanche, l’activité Assurance a décéléré de -49,5%, des suites de la baisse des parts d’Attijariwafa bank dans Wafa Assurance à 39,65%, contre 79,29% initialement. S’agissant de la banque de détail à l’international, l’activité a observé une croissance notable à +45,2%, portant sa contribution dans le RNPG à 32% (contre 23% seulement en 2016). Pour ce qui est de la stratégie à adopter pour 2018, elle se veut volontariste et ambitieuse, visant à élargir l’accès aux services financiers à tous les segments visés par le groupe, avec pour but de capturer le potentiel de croissance que représentent ces marchés, tout en maintenant l’effort sur le profil de risque.
Le compte rendu fait état, par ailleurs, du plan stratégique «Energies 2020», lancé en 2016, qui vise à positionner le groupe en banque relationnelle de référence. En effet, ce plan entend tirer profit des nouvelles technologies relatives à l’approche digitale de la banque et la dématérialisation progressive des produits et procédés. Attijariwafa bank indique que les fruits dudit plan, récoltés en 2017, lui ont permis de consolider son leadership sur la banque digitale et les solutions de paiement électronique. Enfin, le Conseil d’administration, présidé par Mohamed El Kettani, a décidé de convoquer l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, pour soumettre à son approbation les comptes au 31 décembre 2017 et lui proposer la distribution d’un dividende de 12,5 dirhams par action.
Mehdi Mouttalib
