Places financières : CFC dresse son bilan

Places financières : CFC dresse son bilan

Casablanca Finance City fait le point sur ses activités depuis sa création en 2010. Forte de 144 membres nationaux et internationaux, la place financière justifie d’un ancrage de 46 pays sur le continent. Mais ce n’est pas tout…

Les nouvelles sont bonnes pour Casablanca Finance City (CFC). La place financière s’est livrée à un exercice d’évaluation des réalisations effectuées depuis sa création en 2010, à l’occasion d’un point de presse tenu à Casablanca, le 22 février 2018, en présence de Saïd Ibrahimi, PDG de Casablanca Finance City Authority (CFCA). Ce dernier y a annoncé que les 144 entreprises membres, à ce jour, de la place sont à l’origine de 74% des investissements concrétisés sur le continent africain. En somme, ce ne sont pas moins de 46 pays africains qui sont aujourd’hui couverts par les sociétés labélisées CFC, constituant ainsi une communauté formée de sociétés financières nationales et internationales, de sièges régionaux de grands groupes mondiaux et d’intermédiaires financiers d’envergure, tels Lloyd’s, The Boston Consulting Group, Bank of China, Clifford Chance, Africa50 et Accor. Tous sont motivés par le potentiel inépuisable que représentent le Maroc et l’Afrique. Dans le détail, Ibrahimi a confié que les entreprises membres de CFC sont à 70% d’origine internationale, dont 62% provenant d’Europe, 17% d’Amérique, 7% du Moyen-Orient, 6% d’Afrique et 5% d’Asie. Les statistiques de l’Office des Changes, reprises par le management de CFCA, font état d’une augmentation de 80% des investissements engagés par les sociétés précitées, comparativement à leur niveau avant l’obtention du statut CFC. Ainsi, la place financière s’est érigée, depuis 2010, en catalyseur de réformes pour la facilitation de l’environnement des affaires pour ses membres. L’attrait que représente CFC est justifié, selon Ibrahimi, par la valeur attractive qu’elle offre aux entreprises labellisées. Et cette dernière, le PDG de CFCA la décline en 3 principaux volets: une offre «Doing Business» innovante et évolutive prenant la forme d’un guichet unique concentrant toutes les fonctionnalités dont les membres ont besoin; une communauté aussi variée que complémentaire, dont les membres sont réunis sous le même toit; et une expertise dans l’accompagnement et le conseil, notamment en termes de finance verte, finance participative, fintech, intégration africaine, cartographie des risques par pays, opportunités d’investissement en Afrique, etc. Ces expertises sont associées à des plates-formes de networking qui se traduisent par l’organisation de rencontres régulières autour de sujets d’actualité, à même de créer des opportunités d’affaires pour chaque membre CFC sur le continent. «CFC a mis en place une plate-forme de services à même de finaliser les formalités de création d’entreprise en 48h. Aussi, la place financière fournit-elle, aujourd’hui, des contrats de travail pour les salariés étrangers en 48h également, avec la possibilité de légaliser les signatures et copies de documents administratifs au sein même de nos locaux», explique Saïd Ibrahimi, ajoutant que, à ces avantages, s’ajoute la possibilité de recourir à la médiation ou l’arbitrage du Casablanca International Mediation & Arbitration Centre (CIMAC), un centre totalement indépendant de CFC, fonctionnant en arabe, en français, en anglais et en espagnol.

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Mehdi Mouttalib

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