La toute première réunion du Comité du marché des capitaux (CMC) s’est tenue à Rabat, lundi 19 mars. Le CMC a été institué par la loi sur la Bourse, ses prérogatives couvrent toutes les questions liées au marché des capitaux.
C’est une première. le directeur général de Bank Al-Maghrib, la présidente de l’AMMC, le président de l’ACAPS, le directeur du Trésor et des finances extérieures, les PDG d’Attijariwafa Bank et de la BCP, le directeur général de la CDG, le président du Conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, le directeur général de la Bourse de Casablanca, le directeur général de l’Office des Changes, le président de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance et les présidents des associations professionnelles du marché des capitaux(APSB, ASFIM et l’AMIC) se sont assis à la même table, lundi 19 mars courant, sous la présidence de Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des finances, signant ainsi la toute première réunion du Comité du marché des capitaux (CMC). Boussaïd a profité de l’occasion pour rappeler que le CMC émane de la volonté de la communauté financière de disposer d’un organe où les concertations et les échanges peuvent avoir lieu entre ces derniers et les autorités publiques.
Aussi, il a été procédé à la définition de la stratégie de développement du secteur financier, qui s’articule autour de la stabilité financière, du marché et des institutions et l’inclusion financière.
Par ailleurs, la nouvelle vision stratégique de la Bourse de Casablanca s’est fixé 3 objectifs stratégiques : La construction d’une infrastructure de marché intégrée, solide et pérenne, capable de traiter les différents instruments financiers, comptant ou à terme, et de dénouer les opérations dans les meilleures conditions de coût et de sécurité ; Une meilleure contribution au financement de l’économie nationale, avec la stimulation de l’offre de papier, l’enrichissement des services et expertises visant à mobiliser davantage les investisseurs locaux et à attirer les investisseurs internationaux et le développement de la liquidité du marché ; Le rayonnement régional de la Bourse de Casablanca, avec l’amélioration de la connectivité avec les marchés financiers internationaux et les places financières africaines (African Exchange Linkage Project), le développement de partenariat avec des bourses africaines (BRVM, Tunisie,…) et le déploiement de ses services et expertises auprès de ses partenaires africains.
Concernant la feuille de route, les membres ont souligné son importance et sa pertinence, d’autant plus qu’elle traite l’ensemble des thématiques en relation avec les leviers du développement du marché dans ses différentes composantes et le fait qu’elle interpelle l’ensemble des acteurs du marché.
Par la suite, les échanges se sont intéressés aux thèmes de la coordination des stratégies des acteurs, la réponse aux attentes de l’entreprise marocaine, les TPME et les start-up en particulier. Et ce, en mettant sur pieds des solutions de financement adaptées à leurs besoins spécifiques, au même titre que la compétitivité de la place en termes de facilité et de coût d’accès, de profondeur et de liquidité du marché.
Mehdi Mouttalib