Depuis la destitution par l’armée du président islamiste élu Mohamed Morsi le 3 juillet, puis la répression extrêmement sanglante des manifestations réclamant son retour, les attaques meurtrières d’islamistes radicaux visant les forces de l’ordre se sont multipliées dans le Sinaï.
L’armée a riposté en y lançant une offensive d’envergure, bombardant quasi-quotidiennement les repaires de jihadistes qu’elle considère comme des «terroristes».
Des groupes radicaux islamistes, dont certains ayant fait allégeance à Al-Qaïda, ont établi leurs bases arrière dans cette région majoritairement peuplée de bédouins aux relations conflictuelles avec le pouvoir central et théâtre en outre de multiples trafics le long de la frontière israélienne.