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Après un peu plus d’une année de son installation à la Maison-Blanche, le Président Donald Trump n’a pas encore nommé le nouvel ambassadeur américain au Maroc.
Cette vacance, concernant un poste diplomatique de cette importance, prête à confusion et les gouvernements évoquent, ici et là, d’éventuelles raisons qui retardent la nomination du nouvel ambassadeur qui sera républicain et devrait normalement succéder à l’ambassadeur Dwigt Bush.
Des indicateurs…
Les indicateurs qui attestent de la bonne santé et de la pérennité des relations entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique ne manquent pas. Parmi ces indicateurs, la contribution de Brett McGurk, envoyé spécial du Président Trump, à la réunion régionale des Directeurs politiques de la coalition mondiale anti-daech (tenue le 26 juin à Rabat) et dont le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a loué «l’engagement et la détermination pour la réalisation des objectifs de la coalition». Il y aussi le soutien continu des USA à la proposition d’autonomie qualifiée de solution politique à même de sortir la région de cette crise imposée à la région et que vient de confirmer le vice-ministre des Affaires étrangères John Sullivan, en visite en Algérie et au Maroc.
Cherche désespérément ambassadeur
L’absence d’un ambassadeur des USA au Maroc, même si elle alimente les discussions dans les salons diplomatiques, n’hypothèque pas pour autant les relations entre Rabat et Washington. Celles-ci ne semblent aucunement pâtir de cette absence provisoire du nouvel ambassadeur US au Royaume. La question se posera peut-être avec acuité si, d’ici la fin de l’été (septembre 2018), un nouvel ambassadeur américain n’est pas officiellement installé dans ses fonctions.
Mohammed Nafaa
