Les médecins généralistes, réunis en conclave à Tanger pour leur 8e Congrès national, ont renouvelé leur revendication d’être reconnus comme médecins spécialistes, qu’ils appellent de leurs voeux depuis plusieurs années.
Le Congrès national de médecine générale, qui coïncide avec le 4e Congrès maghrébin de médecine générale, réuni près d’une centaine de médecins, venus des quatre coins du Maroc, mais également d’Algérie et de Tunisie.
“Notre demande principale c’est que la médecine générale soit reconnue au Maroc comme une spécialité à part entière”, souligne le Dr. Sara Hajji, vice-présidente de MG Maroc, l’association des médecins généralistes initiatrice de cette rencontre.
« Il est nécessaire, maintient pour sa part le Dr. Rachid Choukri, président-fondateur du syndicat national de la médecine générale, que le Maroc s’aligne aux expériences des pays développés, mais aussi ceux de l’Amérique latine ayant fait ce choix, qui a prouvé son efficacité et son bien-fondé. »
Lors des débats matinaux du Congrès, qui se poursuit jusqu’à samedi, les différents intervenant se sont également arrêtés sur le régime fiscal qui leur est appliqué, appelant à une révision de ce régime qu’ils jugent “injuste”. À cet égard, un projet de soumission du médecin généraliste aux lois fiscales régissant la SARL est en cours de négociation avec le gouvernement, a-t-on fait savoir.
La couverture médicale et l’accès à une pension de retraite sont d’autres revendications des blouses blanches, “médecins de première ligne” qui assument la tâche décisive d’orienter le patient vers le bon soignant, mais qui demeurent, selon de nombreux intervenants, le parent pauvre du métier.
Zineb Alaoui