Croissance : Ce besoin croissant d’accélérer le rythme

Croissance : Ce besoin croissant d’accélérer le rythme

Il y a un besoin croissant d’accélérer le rythme de la croissance au Maroc et le gouvernement est en train de prendre une série de mesures, notamment en soutien aux PME et TPE, pour atteindre cet objectif, ont affirmé, jeudi à Casablanca, des membres du gouvernement.

S’exprimant dans le cadre de la deuxième et dernière journée de l’Université d’été de la (CGEM), Moulay Hafid Elalamy et Mohamed Benchaaboun, respectivement ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et ministre de l’Economie et des Finances, ont saisi l’occasion pour mettre en exergue les réalisations accomplies dans des secteurs de l’activité économique, notamment l’automobile et l’aéronautique, ainsi que les mesures que le gouvernement s’apprête à adopter pour favoriser le développement des entreprises et booster la croissance économique.

Le coup de gueule de Moulay Hafid

My Hafid Elalamy a poussé un coup de gueule contre «la sinistrose» ambiante. «Est-ce que tout va bien? Jamais!», a-t-il consenti pour se demander ensuite: «Est-ce que tout va mal? Non!». Et le ministre de confirmer que «tout ce qui se raconte de négatif sur le taux d’intégration est faux».

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Il en veut pour preuve que PSA (Kénitra) va démarrer avec plus de 60% d’intégration locale dès mars 2019, avec la révélation d’un véhicule en partie conçu par des ingénieurs marocains. «Certes, nous ne sommes pas bons partout, mais il ne faut pas raconter des aberrations non plus. De grâce, ne mettez pas la chimio à un patient qui n’a pas le cancer». 

A tous ceux qui se veulent critiques par rapport à l’indicateur de l’intégration locale, le faible niveau de compétences, une main-d’œuvre non qualifiée, des composants basiques…, Elalamy rétorque que c’est un argumentaire archi-faux: «Je défie quiconque pense le contraire. Par ignorance, incompétence, manipulation, bêtise ou esprit suicidaire, parfois sur certains sujets, l’on se met la corde au cou et on la tend très fort», répète-t-il en faisant allusion à la presse et à des opérateurs économiques.

Et d’ajouter: «Attention à ne pas sombrer dans la sinistrose. Cette maladie est contagieuse et ne se soigne pas très vite. Cela prend des décennies. Soyons vigilants, l’effet auto-contamination est grave». C’est dire l’impact que les messages négatifs peuvent avoir sur l’attractivité de l’investissement, les IDE, les créations d’emplois et surtout l’image du pays à l’international.

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Moulay Hafid Elalamy a également appelé au renforcement du tissu industriel marocain, surtout dans les secteurs qui en ont le plus besoin, dont le textile.
Le ministre a recommandé d’être «objectif et prudent et savoir distinguer entre ce qui va bien et ce qui va mal dans l’économie»; seul moyen de faire avancer les choses et de capitaliser sur les expériences et les schémas gagnants…

Pour sa part, Mohamed Benchaaboun a affirmé que l’Etat doit demeurer engagé pour impulser le développement, à travers l’élaboration de nouvelles politiques fiscales entre autres, dans le cadre du PLF 2019.

Il a, à cette occasion, révélé qu’il y a un important travail qui se fait au niveau des Fonds de garantie, expliquant vouloir établir un «small business act», dont l’objectif est un meilleur accès aux fonds de garanties de la CCG, ainsi qu’un renforcement des fonds propres à travers les dettes subordonnées…

HD

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