Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a été enlevé pendant quelques heures par un groupe d’ex-rebelles affirmant agir sur ordre du parquet, dans un pays en proie à une insécurité et une instabilité croissantes depuis la chute de Mouammar Kadhafi.
Le chef du gouvernement de transition a été enlevé à l’hôtel Corinthia où il réside pour des raisons de sécurité. «Un grand nombre d’hommes armés sont entrés dans les lieux très tôt jeudi. Mais nous n’avons rien compris à ce qui se passait», a déclaré à l’AFP un employé de l’hôtel.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est entretenu au téléphone avec M. Zeidan, lui assurant que Londres aiderait Tripoli à «venir à bout des problèmes de sécurité» afin de «parvenir à une Libye stable, libre, pacifique et prospère».
Le président français, François Hollande, a de son côté exprimé son «inquiétude» après ce kidnapping et appelé la communauté internationale à agir pour aider les autorités libyennes à rétablir la sécurité.