Le Monde écrivait dans un éditorial: «Des attentats à répétition et des morts chaque jour; une nation du Moyen-Orient qui glisse vers la guerre civile; un Etat de plus en plus affaibli; un pays en voie de décomposition territoriale.
La Syrie? Non, l’Irak. Semaine après semaine, l’Irak se rapproche d’une situation qui ressemble à celle de son voisin de l’ouest. En juillet, le nombre de morts enregistrés quotidiennement y est même supérieur».
Pis encore. «La guerre et l’occupation ont directement et indirectement coûté la vie d’un demi-million d’Irakiens entre 2003 et 2011, selon une étude révolutionnaire menée sur 1.960 foyers», rapporte National Geographic.
Les conclusions d’une nouvelle étude ont établi que plus de 60% des morts (hommes, femmes et enfants) sont le fait de tirs, attentats, attaques aériennes et autres violences. «Le reste vient indirectement de crises cardiaques liées au stress ou de manque d’hôpitaux et d’installations sanitaires ruinées».