Les élections de mi-mandat n’ont pas, comme annoncé, sonné le début de la fin pour Trump. Il perd, certes, la majorité à la Chambre des représentants et une partie de son pouvoir, mais les Républicains résistent et accroissent leur majorité au sénat.
Cela ne le pousse en rien à la modération.
Après avoir demandé à la Cour suprême de supprimer le programme DACA, protégeant des immigrés sans papiers entrés aux Etats-Unis lorsqu’ils étaient enfants, le gouvernement de Donald Trump poursuit son offensive contre les migrants.
Il a fortement restreint, jeudi 8 novembre, les conditions de demande d’asile, en interdisant aux personnes ayant traversé illégalement la frontière depuis le Mexique de déposer une demande d’asile.
«Notre système d’asile croule sous un trop grand nombre de demandes injustifiées d’asile émanant d’étrangers, ce qui pèse de façon démesurée sur nos moyens», a justifié le ministère américain de la Sécurité intérieure.
Concrètement, cette décision implique que les migrants, n’étant pas arrivés sur le territoire américain via un point d’entrée officiel, ne pourront pas déposer de demande d’asile.
Cette disposition, publiée par le ministère, devrait être signée rapidement par le président américain, alors que des «caravanes» de migrants se dirigent actuellement vers les Etats-Unis. Elle est censée soulager un système déjà surchargé, quelque 700.000 cas étant actuellement en attente dans les tribunaux.
PZ