La justice française a décidé, jeudi, la remise en liberté conditionnelle de l’islamologue Tariq Ramadan, inculpé et incarcéré pour viols en France, après qu’une expertise médicale a conclu que son état de santé n’était pas incompatible avec sa détention provisoire.
La remise en liberté ordonnée par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris est assortie du versement par l’inculpé d’une caution de 300.000 euros.
L’universitaire suisse, 55 ans, devra également remettre son passeport, résider à l’adresse qu’il a déclarée et se présenter une fois par semaine au commissariat, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Interdiction lui a été signifiée aussi de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec ses victimes présumées et les témoins, a-t-on ajouté de même source.
Incarcéré depuis le 2 février, Ramadan a été mis en examen pour viol et viol sur personne vulnérable, des accusations qu’il conteste.
Avec MAP