7èmes Universités francophones de perfectionnement des géomètres : Le foncier, levier majeur de développement

7èmes Universités francophones de perfectionnement des géomètres : Le foncier, levier majeur de développement

L’Ordre national des Ingénieurs Géomètres Topographes (ONIGT) et la Fédération des Géomètres Francophones (FGF) ont organisé, vendredi 30 novembre 2018 à Skhirate, avec le soutien effectif de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie, la 7ème Conférence de l’Ingénieur Géomètre Topographe, sous le thème «Technologies avancées pour des politiques foncières efficaces». Un évènement qualifié d’envergure internationale, par nombre de participants, pour le renforcement de la sécurité du foncier, la protection de la propriété immobilière et l’accroissement de la valeur économique et fiduciaire.

Le thème retenu pour ce congrès s’inscrivait tout naturellement dans l’esprit du plan stratégique visant à réunir toutes les conditions nécessaires au décollage économique et social du Maroc. Le foncier, moteur indispensable pour l’économie nationale et levier fondamental pour le développement durable requiert, aujourd’hui, au regard de sa spécificité et de sa particularité, une vision globale intégrant l’ensemble des dimensions juridique, institutionnelle et organisationnelle, impératives pour sa valorisation et sa promotion.

Inaugurant officiellement les travaux de la 7ème conférence de la Fédération des Géomètres Francophones et la 7ème Journée nationale de l’Ingénieur Géomètre Topographe, le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a félicité les ingénieurs géomètres et topographes pour les efforts consentis pour la renaissance et la réforme de la profession. «Votre pays, a dit El Othmani, a besoin de vous et compte beaucoup sur vous». Le thème choisi, «Technologies avancées, pour des politiques foncières efficaces» est très important, a dit le chef du gouvernement, car il met la technologie au service des citoyens et de tout ce que font les géomètres. «Le Maroc s’est engagé dans le numérique, un engagement irréversible et, pour ce, j’invite les Marocains, à s’investir dans ce grand et important chantier», a souligné El Othmani. Et d’ajouter: «Nous sommes intéressés par la collaboration avec nos amis africains dans ce domaine, le Maroc étant fier d’être africain».

Le Maroc, Secrétaire général de la Fédération des géomètres francophones

Intervenant au nom du ministre de l’Agriculture, Hammou Ouheli, secrétaire d’Etat chargé du Développement rural et des Eaux et Forêts, a souligné que cet évènement traduisait «la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la profession». Saluant le rôle majeur de l’Ordre national des Ingénieurs Géomètres Topographes du Maroc, il s’est félicité de la tenue de ce congrès sur le sol du Maroc, tout en mettant en exergue le satellite Mohammed VI B. «Votre rencontre, aujourd’hui au Maroc, est la preuve intangible de la prise de conscience du Royaume de l’importance des technologies avancées, des enjeux et des gains de la digitalisation». a-t-il conclu.

Pour Marc Vanderschueren, président de la Fédération des Géomètres Francophones, cette dernière a vu le jour en 2005. Depuis, elle a bien grandi par ses activités, ses partenariats et le nombre sans cesse grandissant des organisations membres. D’autres pays se sont joints à la FGF: la République des Comores et le Rwanda. Au total, la Fédération comprend 30 pays. 

Intervenant à son tour, lors de la séance inaugurale du congrès, Khalid Yousfi, président de l’Ordre national des Ingénieurs Géomètres Topographes du Maroc, a souligné que la tenue de cet évènement, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI «traduit la Haute sollicitude dont SM entoure la profession et les professionnels de l’ingénierie topographique». Cette réunion, a précisé Yousfi, réunissait des personnalités de divers horizons: décideurs, élus, professionnels de l’ingénierie, opérateurs publics et privés, experts et chercheurs, autour des questions abordées. Lesquelles questions interpellent aujourd’hui, en priorité, les technologies avancées qui, a dit le Président de l’Ordre national des Ingénieurs Géomètres Topographes du Maroc, «sont en passe de révolutionner la société des hommes et la structure de leur économie, de plus en plus numérique, de plus en plus dématérialisée». 

Barid Al-Maghrib/ONIGT : partenariat scellé

Par ailleurs, Khalid Yousfi s’est félicité des avancées réalisées en matière de coopération et d’échange avec la FGF. Il a souligné être attentif à l’Ordre national des Ingénieurs Géomètres Topographes au Maroc et à la Fédération des Géomètres Francophones  (FGF), « dans le cadre de cette francophonie intelligente, tournée vers l’avenir et le progrès et aux perspectives que nous ouvrent, aujourd’hui, les technologies avancées». «Personne, a souligné Yousfi, ne conteste que les décideurs et les professionnels dont, en premier lieu, les ingénieurs géomètres topographes, ainsi que l’ensemble des acteurs et intervenants dans le domaine du foncier, ont plus d’une carte en main, pour réorienter le foncier et le réhabiliter dans son rôle de levier majeur de développement». 

DNES à Skhirate: Mohammed Nafaa 

Il a déclaré…

Marc Vanderschueren, Président de la Fédération des Géomètres Francophones

7èmes Universités francophones de perfectionnement des géomètres : Le foncier, levier majeur de développement

Conserver nos valeurs

«Le thème du congrès ‘‘Technologies avancées pour des politiques foncières efficaces’’ s’inscrit parfaitement dans la devise de la FGF, à savoir: Soyons ensemble les auteurs des changements auxquels nous aspirons». L’organisation de cet évènement, aujourd’hui au Maroc, sous forme de Master classe, avec les conférences débats et les sessions techniques qui l’ont accompagné, permettra d’optimiser les échanges entre les professionnels géomètres, le monde scientifique et académique, le monde politique et la société civile. A un rythme de plus en plus effréné, les nouvelles technologies s’adressent, pour ne pas dire s’imposent à notre profession. A nous, acteurs de la gouvernance foncière, d’intégrer ces nouvelles technologies dans notre expertise, nos compétences et notre savoir-faire, tout en conservant les valeurs qui sont les nôtres».

M.N

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