Le Maroc et l’Union Africaine (UA), ont signé à Marrakech, à l’occasion de la Conférence intergouvernementale sur la migration, l’accord sur le siège de l’Observatoire africain des migrations; une proposition de SM le Roi Mohammed VI en qualité de leader de l’UA sur la question de la migration, entérinée par les chefs d’Etats africains.
L’accord a été paraphé par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita et le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki.
L’Observatoire africain des migrations, qui sera basé à Rabat et dont le travail est fondé sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir», aura pour mission de collecter les informations et de développer leur échange, ainsi que de faciliter la coordination entre les pays africains sur la question migratoire.
Cet Observatoire est un outil important pour faire des analyses sur le phénomène de la migration et avoir des statistiques fiables proprement africaines.
La forte adhésion de l’Afrique au Pacte mondial sur les migrations, qui comprend «des dispositions importantes pour protéger les migrants», émane notamment du fait que la migration se trouve aujourd’hui au cœur de l’Agenda mondial et africain.
Il est à souligner, dans ce sens, que SM le Roi avait proposé la mise en place d’un Observatoire africain des migrations, une idée qui a été entérinée par la suite par les chefs d’Etat africains, en juillet à Nouakchott, lors du 31ème Sommet de l’UA, avant d’être insérée dans le Pacte de Marrakech.
Le premier objectif de ce pacte est une meilleure connaissance du phénomène migratoire pour pouvoir le gérer. Cette meilleure connaissance se fait par l’Observation du phénomène, la collecte des statistiques et la compréhension des motivations et des profils des migrants.
L’Afrique est l’objet d’études, alors qu’elle ne produit rien.
Ce continent doit élaborer sa propre histoire sur la migration, développer ses propres statistiques et être en mesure de développer ses arguments.
HD